vendredi 1 février 2013

ET VIVE MONTEBOURG !

Je croyais avoir tout vu, entendu et compris depuis  8 mois et l'avènement de la gôôôôche au pouvoir !

Nous étions tout de même allés jusqu'à la réception en grandes pompes par le "Président normal" de Frigide Bargeot à l' Elysée allant de pair avec le refus de recevoir les travailleurs en lutte et la charge des CRS contre les "Florange" devant Matignon ! C'était déjà pas mal !

Mais cela ne suffisait pas !!! Il a fallu qu'un Ministre socialiste (qui a voulu faire croire qu'il était plus à gôôôche que les autres), déclare que "...la CGT doit mettre de l'eau dans son vin..." à propos du projet de fermeture de Goodyear Amiens-Nord ! BRAVO MONTEBOURG !
Renvoyer dos à dos les travailleurs qui défendent leur emploi et les financiers qui pratiquent les licenciements boursiers, voilà ce qu'est un gouvernement de gôôôôche !
Cela est d'autant plus magnifique que le "Président normal" était allé quémander les voix de ces mêmes salariés pendant la campagne en promettant une loi contre ce type de pratiques patronales !
Et on voudrait que je me considère comme un "ayant-droit" de ce gouvernement !
Non, Pierre, non, Jean-Luc, je n'ai rien à voir avec cela !
Non, je ne cautionne pas que la stratégie du "Président normal" consiste à faire un foin de tous les diables sur des débats certes importants, comme aujourd'hui avec le mariage pour tous, demain avec le cumul des mandats ou le vote des immigrés pour reléguer au second plan l'oubli total de ses promesses électorales sur le plan économique !
Non, Jean-Luc, non Pierre, je n'accepterai pas docilement une nouvelle charge contre notre système de retraites, orchestrée par les "socialistes" !
Non, je n'approuverai pas le mépris affiché par ces gens-là à l'égard des fonctionnaires !
Non, les copains, je ne vous suivrai pas si vous trouvez encore des circonstances atténuantes à cette traîtrise!

Je suis dans l' OPPOSITION à cette politique, 
donc à ceux qui la conduisent ! 
Et vous, toujours pas ?

8 commentaires:

  1. D'accord avec toi Bernard. Nous sommes cocus et pas contents de l'être. Nous ne sommes plus en accord avec personne. Alors,que faisons-nous ? Nous ne pouvons pas tout renvoyer au mouvement social. Nous avons vu à propos des retraites que les mouvements de grève à répétition pendant des mois ne servent à rien. Santé, retraite, services publics à privatiser etc., de fait, le capital s'est préparé de longue date à l'affrontement tant les enjeux se chiffrent en milliards d'euros. Il s'est donné les moyens financiers pour résister au choc et tenir longtemps, jusqu'à l'usure du mouvement et la reprise du travail car les prolos, eux, doivent payer leurs factures, leurs crédits, leurs loyers, la bouffe et le reste. La bataille n'est pas que sociale, elle avant tout politique. Ici s'affronte deux conceptions du monde. Si idéologiquement je crois être armé en revanche du point de vue de l'action pour faire basculer le rapport de force politique en notre faveur, j'avoue que je suis complètement démunis.

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  2. Bonjour ami Maurice ! Démuni, voilà le mot...pas découragé, pas dépité, mais démuni. Cela traduit bien une situation du style "on a tout essayé" pour expliquer, pour convaincre, et nous voilà les bras ballants, parce qu'au bout, ils sont toujours plus forts que nous ! Ils ont toutes les clés, sauf malgré tout quelques-unes, de taille :
    - le nombre : ceux qui ont intérêt à la paix, la liberté, la justice sont infiniment plus nombreux que ceux qui veulent que rien ne bouge...Intérêt, ai-je écrit...Mais la conscience, où est-elle ???
    - ils ne gagnent que parce qu'ils sont capables d'entretenir la lutte entre les victimes...Un jour, inexorablement, les victimes s'uniront-elles contre les coupables ?
    - l' Humain ! Je ne suis pas certain du tout d'avoir raison dans toutes mes convictions, mais j'ai la certitude absolue qu'ayant choisi le camp de l' Humain contre celui du profit, on ne peut perdre à chaque fois puisqu'on va dans le sens de l'épanouissement, du bonheur et de la libération des Hommes.
    Démuni, oui, mais pas sur le fond, pas sur la légitimité de mes convictions...Seulement sur les méthodes à employer pour les faire partager !

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  4. Je suis assez d'accord avec ce texte quand il fait la critique de Montebourg et du gouvernement de Hollande. Mais je le suis moins quand il fait la part belle à Mélenchon et à la direction du PCF, qualifiés de "copains", en laissant croire que ceux-ci pourraient être en désaccord avec cette politique.
    L'oeil fixé sur les municipales et les "européennes", le Front de gauche sait qu'il n'aura des élus qu'en ressuscitant la trop fameuse "union de la gauche" ! Comme à chaque fois !!!

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  5. Ce type m'a toujours déçu : la VIème République, la démondialisation, le non cumul des mandats... La liste des renoncements s'allonge avec le temps.

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  6. bien sûr, on ne peut que s'opposer à cette politique... mais se positionner "dans l'opposition", comme l'UMP, ce serait renoncer à construire une alternative, une autre majorité à gauche... nous ne participons pas à ce gouvernement, et nous opposons à ses choix désastreux mais sans faire de raccourcis, ce qu'il faut construire c'est un rassemblement majoritaire vraiment à gauche, avec tous ceux qui, comme nous, voient ce gouvernement s'engager dans l'impasse... même parmi les adhérents du PS

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  7. Jean-Pierre Femminino1 février 2013 à 19:37

    N'oublions pas que les sympathisants socialistes SE SITUENT majoritairement sur les idées et les propositions du FRONT DE GAUCHE quand tu discutes avec eux (confirmé par certains sondages) et qu'ils ne votentn PS que par efficacité face à la droite (vote utile )))), mais cela ne doit pas faire taire notre critique (même au cotnraire))) sur les choix et les mesures prises par le gouvernement PS/EELV .....

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  8. Nous ne pouvons que constater , qu'en faisant fi des engagements pris par Hollande, pendant la campagne présidentielle , le gouvernement Ayrault nous conduit dans une impasse tant économique que sociale .Ce constat étant effectif , que faire ? et avec qui ?... car nous sommes en présence de l'existence de deux gauches ( si toutefois , on peut encore affirmer que le P.S est à gauche )campant , chacune , sur ses positions( du moins en apparence ) . Cette prise de conscience équivaut , cependant, à un constat d'impuissance car sera-t-il possible de dégager de nouveaux rapports de force en jouant gauche contre gauche...Je m'y perds un peu...
    En tout cas les luttes prioritaires sont celles sur les salaires et pour l'emploi . Le P.S a le chic, pour mener des luttes , certes nécessaires mais non prioritaires et surtout servant d'écran de fumée ...dernière en date ,l'action menée par une députée parisienne pour débaptiser les écoles maternelles ...le mot "maternelles" étant jugé trop sexiste...est-ce vraiment l'urgence du moment ?
    On a beau se dire qu'il ne faut pas baisser les bras , qu'il ne faut" rien lâcher " , le découragement gagne, certains jours...

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