dimanche 27 janvier 2013

ON NOUS CACHE TOUT ........

Alors que les moyens de communication, de transmission, d'information n'ont jamais été aussi élaborés et aussi sophistiqués, nous avons rarement été aussi mal informés !
Le battage organisé à longueur de médias sur des sujets quasiment sans importance tente de nous faire oublier les véritables problèmes !
Dans la dernière période, les plaintes de Fillon et les jérémiades de Copé nous ont occupé des semaines durant...

Le "débat sur "la mariage pour tous", qui est simple à résoudre tant il est évident que les droits de chacun ne peuvent être discriminés sur la base de préférences sexuelles, a faussement occupé les antennes alors que le seul véritable problème pouvant être posé à cet égard me semble être celui de la gestation pour autrui qui pose la question éventuelle de la marchandisation du corps humain...

On arrive à nous faire passer la libération de Madame CASSEZ comme le retour triomphal d'une otage alors que, même si on ne peut que se féliciter du retour de cette jeune femme dans son pays, quelques zones d'ombre subsistent sur sa participation active ou passive à des pratiques prohibées...

On voudrait nous faire croire que la guerre au Mali est presque une mesure prise dans l'urgence alors qu'elle est minutieusement préparée depuis de longs mois, voire depuis des années !

Dans ces conditions, qui ne poussent pas vraiment le Peuple à l'analyse et la réflexion, comment voudrait-on que les gens ne disent pas NON aux faux problèmes, qu'ils ne considèrent pas que leurs vrais problèmes quotidiens sont trop rarement évoqués, qu'ils ne se détournent pas de la participation à la vie de la cité et que leur méfiance ne monte pas face aux politiques et aux journalistes ?



"On nous cache tout, on nous dit rien" me semble toujours d'une actualité dangereuse !




3 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord avec ton analyse Bernard . " On nous cache tout ,on nous dit rien est d'une dangereuse actualité ".Comme le dit très justement N. Chomsky :" La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures " . Ainsi les "infos-leurres" , le "prêt à penser" médiatique ont pour seul but d"enfumer" les populations afin qu'elles ne se préoccupent pas des vrais problèmes ; distraire , faire diversion pour garder l'attention loin des réelles préoccupations . Pour cela , les nouvelles s'enchaînent à un rythme effréné, pour éviter que les masses réfléchissent et puissent se faire une opinion éclairée . Les faits divers sont surmédiatisés ; on fait appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion , on " peopolise" la politique , on instrumentalise les peurs . L'infantilisation des citoyens est une stratégie qui participe aussi à fabriquer du consentement plutôt que de la révolte .Tout est fait pour nous endormir debout . Pendant ce temps-là les " Grands " de ce monde font leurs petites affaires dans notre dos et, trop souvent hélas , contre nos intérêts .

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  2. michel lindenmann28 janvier 2013 à 12:46

    Dans notre jolie France où un président soi disant socialiste reçoit Frigide Barjeot à l' Elysée mais pas les représentants du personnel de Florange, comment voulez vous qu'on ne dise pas NON à tout ça ?
    Les batteurs d'estrade de l' UMPS nous enfument pour mieux s'approprier notre miel,tant qu'il en reste.

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  3. Le Monde, principal quotidien français, note pour sa part que « les marges des entreprises sont médiocres : selon les données de Naxitis, leurs profits, après versement des dividendes, représentent 6,8% du produit intérieur brut (PIB) contre 11,05% en Allemagne et 9,63% en zone euro[2] ». Il faudrait donc « alléger les charges sociales » – c’est-à-dire réduire le montant des impôts payés par les entreprises –, et « flexibiliser le marché du travail trop rigide » – c’est-à-dire supprimer les conquêtes des travailleurs inscrites dans le code du travail et précariser l’emploi.
    Néanmoins, une lecture attentive de la précédente citation permet de relever une anomalie. En effet, les profits sont calculés « après versement des dividendes ». Ce mode de calcul est général en France et il soulève inévitablement une question : Pourquoi les dividendes versés aux actionnaires – qui font intégralement partie des bénéfices – sont-ils d’abord déduits des bénéfices avant d’évaluer la rentabilité des entreprises françaises ?

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