dimanche 8 juillet 2012

CORRIDA : VERS LA FIN ?


36 commentaires:

  1. La corrida a été créée à l'époque où nous étions zodiacalement dans l'ère du Taureau. Ce n'est plus le cas depuis des centaines d'années. Nous sommes passés à l'ère du Poisson et nous arrivons à l'ère du Verseau. Certes, se battre contre un Verseau ce n'est pas pratique!!

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  2. Encore un reflet de notre violence, de notre cruauté, de notre sauvagerie.
    Mais, vous dira-t-on, le taureau est fait pour ça, il aime le combat (et j'en passe car je veux vous épargner toutes les conneries que l'on peut entendre à ce sujet !).

    Mais tous ceux qui parlent le taureau savent bien que cet animal adore se faire massacrer dans l'arène, il leur a dit haut et fort !!

    Patrick Gonzalez.

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  3. Bonjour Patrick et "Tonton Gilbert" ! Le "milieu artistique" se mobilise pour ce sondage !!!
    Merci pour votre participation à ce débat !
    Pour ma part, j'ai voté...Je donnerai mon avis un peu plus tard en rédigeant un commentaire !
    Bonne journée à tous !

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  4. J'ai voté pour la loi interdisant cette pratique barbare qui consiste à massacrer une bête affaiblie par des manipulations et un harcélement.

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  5. COMMENTAIRE MAL POSITIONNE ET RAJOUTE A PARTIR DE MA BOITE MAIL

    clomani a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "propos citoyens: CORRIDA : VERS LA FIN ?" :

    Comment ça ? Autoriser les corridas sans mise à mort du taureau ! Et vous êtes 42% pour ça ? Parce qu'une, deux, dix, vingt banderilles plantées dans la nuque, le risque d'être torturé par un mec déguisé en rose à paillettes, c'est génial peut-être ?
    Allez donc faire du tourisme "ethnique" en Inde avec les beaufs, ou faire un stage de "lutte anti terroriste" dans une colonie israélienne en territoire palestinien ocupé... ça vous fera plus "bander" !

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  6. COMMENTAIRE MAL POSITIONNE (ERREUR TECHNIQUE) ET RAJOUTE A PARTIR DE MA BOITE MAIL

    bernard bourelly a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "propos citoyens: CORRIDA : VERS LA FIN ?" :

    Bonjour Clomani ! Ce n'est pas la violence de votre indignation qui fait que votre commentaire se trouve placé là et non avec celui des autres, mais les doux mystères de la technique, que je ne maîtrise pas forcément très bien ! Même si je peux comprendre l'objet de votre courroux, je rappelle ici qu'il est de bon ton sur ce blog de rester courtois et de tenter de convaincre plutôt que de vouer aux gémonies celles ou ceux qui n'ont pas le même avis que vous !

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  7. Bernard, je vote contre bien évidement tu sais ce que j'en pense, des monstres sanguinaires qui se délecte de la souffrance des animaux pour leur jouissance personnel. Bises, a bientôt
    Nicole.G

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  8. Bonjour, j'ai évidemment voté pour l'abolition totale et définitive des corridas. Il parait que les hommes sont civilisés non ?

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  9. Bonjour Nicole et Guy, merci pour votre participation et vos avis !

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  10. Oui !
    Mille fois oui !!!!!
    Un million de fois oui !!!!
    Nous sommes au 21ème siècle et avons choisi, en France, l'abolition de la peine de mort... OK et bravo !!!
    Maintenant, il faudrait penser a évoluer et à suivre une voie beaucoup spirituelle ou la violence, les compétitions quelles qu'elles soient, le rejet des différences soient également mis au placard pour ne plus en sortir.
    On aura beau me dire que la corrida est un vrai spectacle de traditionnel, hautement culturel, etc. etc. FAUX !!! La corrida attise la violence au même titre que l'organisation des Jeux à Rome... Autrefois, on s'acharnr sur des hommes, maintenant c'est sur des taureaux...

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  11. Bonjour Arlette ! Et ça continue, après Patrick et Tonton !!! Les artistes et organisateurs humanistes répondent présents !!! Bises...

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  12. Et bien moi je ne suis pas autant haineux envers les corridas...
    Bien que je pense à la souffrance du taureau, aller voir les abattoirs et leurs techniques pour tuer les animaux et je pense que l'indignation sera aussi au rendez vous....
    Pourtant tous le monde continu d'acheter de la viande surtout en ces période de barbuk...
    J'ose penser que cette mort sur "scène " est plus glorieuse qu'être égorger par des machines robotisées sans âme.
    Je ne pense pas être compris ou pire je m'attend à une belle défense... Et je l'accepte car mon avis ne vaut pas grand chose, mais MOI j'aime l'esprit de la féria et de la corrida
    Cordialement mon cher Bernard,

    Greg guidalian
    ( désolé pour les fautes :-) )

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  13. Tu ne peux imaginer, Greg, le plaisir que j'ai à te "recevoir" ici!
    Pour que les autres comprennent, je situe mon plaisir : Greg est tout jeune, c'est un artiste de talent (élève au Conservatoire). Comme tous les garçons et filles de son âge, il est le plus souvent plus attiré par la fête, la légèreté, l'insouciance, que la prise de conscience politique ! Familialement, issu d'une famille assez modeste, il ne semble pas que l'histoire penche vraiment "à gauche" lol ! Greg, pourtant, depuis la campagne des présidentielles notamment, s'intéresse à la vie de la Cité ! Il ne craint pas de s'informer, de rechercher, d'échanger et...de prendre courageusement position !!! Pour cela, je le félicite !
    Concernant ta position sur la corrida, je pense que d'autres te répondront, en tout cas je le ferai globalement un peu plus tard, en donnant mon avis, ce que je ne fais pas dès à présent pour ne pas "fermer" le débat vis à vis de certains contributeurs !
    Bonne journée à toi, Greg, et continue à suivre ta voie, pourvu que ce soit en montant !!!

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  14. Mais où va t on ? Dans quel monde vivons nous ?
    Parce qu il y a la corrida, certes, mais il y a toutes les autres barbaries celles du pouvoir et de l'argent... Celles qui avilissent, celles qui tuent à l arme blanche,
    ou à l'arme à feu... Et puis celles des mots, les plus terribles...
    Bon je vais arrêter la... Je vais aller trop loin et je suis fatiguée.
    De toute façon... Corrida... Barbarie... Donc : non, non et non !!!!!!!

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  15. Bonjour, j'ai voté contre !!
    Ignoble que des personnes humaines se délectent de voir un taureau agoniser : et que l'on ne vienne pas me crier au combat singulier car la différence de poids est largement compensée par la fatigue du taureau et la perte de sang due aux banderilles.
    c'est ignoble comme spectacle !
    MADISCHA

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  16. Bonsoir MADISCHA ! Et pourtant...Les arènes sont pleines !!!

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  17. Où voyez-vous des arènes pleines? En 3 ans, moins 30% à Arles et Nîmes, pourquoi? Les toreros qui attirent le monde ne veulent pas accepter une réduction de leurs cachets. Résultats, ils sont absents et les recettes en pâtissent, c'est la spirale infernale.
    La corrida ne fait plus vendre et nous sommes là pour réagir et remettre les entreprises scélérates dans le droit chemin, Denim, Zippo, Geant Casino, FNAC et bien d'autres...
    Je reviens deux secondes sur l'argument balourd, "allez voir dans les abattoirs et patati et papata.." On s'occupe aussi d'un tas de choses à côté, pour rassurer les pro-torturomachie:
    abattage hallal, les cirques, la vivisection, le transport des animaux etc... La misère animale est tellement vaste...
    J'aimerais savoir, en revanche, ce que font nos contradicteurs pour leurs semblables et pour les animaux.
    La corrida est un problème avant tout politique car c'est au parlement que se joue le sort de l'animal et pas ailleurs.
    Il suffit de changer le statut juridique de l'animal, le faire passer de "meuble" à être sensible et méritant lui aussi de vivre normalement.

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  18. Jean-Louis Marcellino 18 juillet 2012 à 21:55

    Pour les aficionados, ce « spectacle » est un art, une tradition plus ou moins locale, ou pourquoi pas une culture enracinée dans certaines régions de l'Europe.Pour d'autres aficionados, cette activité serait l'expression même de la démocratie locale s'opposant au rouleau compresseur européen, destructeur d'identité. Pour d'autres encore, la tauromachie doit se développer, raison pour laquelle il est nécessaire d'initier très tôt les enfants à cette pratique. Enfin, à travers les ferias, on veut nous faire croire que les corridas représentent une manne financière pour le commerce local.
    Pourquoi finalement s'élever contre une pratique si positive, alors que le premier des aficionados français, Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, nous dit : « J'aime le taureau d'un amour sincère, si je pensais que le taureau souffre, j'arrêterais tout de suite ! »

    Tout dans la corrida est odieux et le cynisme du monde taurin n'a d'égal que son efficacité. Au delà du décorum, des paillettes et des habits de lumière (Alain Camisuli, militant anti-corrida, parle très justement « d'alibi de lumière »), des images édulcorées dont le monde médiatique nous abreuve, le vrai visage de la corrida le voici...
    La corrida, spectacle barbare, nécessite un apprentissage, pour les tortionnaires en dentelle comme pour les spectateurs. La torture tauromachique ne peut s'exercer qu'à condition de nier la souffrance du taureau qui beugle à la mort, du cheval éventré qui agonise.
    Ainsi, il existe en Espagne, au Portugal, mais aussi dans le sud de la France des écoles de tauromachie dans lesquelles des enfants d'une dizaine d'années torturent des veaux hurlants de douleur ! Cette noble activité a pour objectif d'extraire des jeunes de banlieue de leur monde de violence et le financement est public : à Tarascon,la caisse d'allocations familiales subventionne ces écoles de torture !

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  19. Jean-Louis Marcellino 28 juillet 2012 à 21:56

    Il serait bon de rappeler ici que le 10 juillet 1937, le gouvernement républicain espagnol avait ordonné par décret l'abolition des corridas. Franco, le jour de la défaite des forces républicaines présida une « corrida de la victoire » . L'arène contre la haine ? Non ! L'arène c'est la haine, c'est l'exaltation des pires instincts de l'être humain. Sous le vernis de « l'art et de la culture » grouille l'innommable.
    Le "toro" dangereux ? Avant l'arrivée des élevages spécialisés, le taureau qui vivait à l'état sauvage était un animal puissant, imbattable et pesant plus de 600 kg... Pas facile de le combattre. Ainsi, dès 1890, les premiers élevages font fortune en produisant du « prêt à assassiner ». C'est-à-dire une race de taureaux plus petits, moins rapides et ne pesant plus que 400 kg. L'apprentissage des combats commence très tôt, on leur fait subir une série de test cruels dans les arènes afin de sélectionner les futurs reproducteurs, les prochains champions... Les plus faibles serviront de cobayes aux apprentis matadors. Il faut bien que les jeunes se fassent la main !
    Les éleveurs, par sélection génétique, produisent des taureaux sans danger qui chargent les chiffons rouges et non les hommes qui brandissent ces chiffons. L'alimentation artificielle au "pienso compuesto" donne des taureaux énormes, impressionnants, mais trop gras pour être réellement dangereux.
    De surcroît, au mépris de l'interdiction, des anabolisants pouvant leur faire gagner jusqu'à 15 % de leur poids sont parfois mélangés à la nourriture.

    Ces éleveurs, sous la pression et par les mystères de la génétique, ont fabriqué un animal docile, plus collaborateur, car le taureau étant devenu un produit, il doit suivre la demande des spectateurs et l'évolution du torero.

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  20. Jean-Louis Marcellino 38 juillet 2012 à 21:58

    Mais d'autres facteurs peuvent conduire à l'affaiblissement des taureaux, comme l'afeitado.
    Cette pratique barbare consiste à scier à vif 5 à 10 cm de corne. L'opération dure 25 minutes et génère d'horribles souffrances pour l'animal ; il est enfermé dans un caisson et seules les cornes dépassent. Cette mutilation modifie la perception de l'espace pour le taureau. Tous les toreros réclament l'afeitado. En termes de douleur, cette " intervention " reviendrait à nous scier une dent à vif...

    Cette opération a pour but de désarmer le taureau.
    L'animal ainsi tourmenté, torturé, garrotté, piégé, encagé; ses plaintes, ses mugissements n'empêchent rien.

    Les cornes sont ensuite poncées et éventuellement reconstituées avec de la résine.

    Le taureau ne dispose pas d'un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et d'y adapter son coup de tête.
    Les taureaux sont ensuite transportés vers les villes taurines; c'est une épreuve douloureuse. Ces transports pouvant durer plusieurs jours, sur un plan incliné pour les fatiguer, les animaux ne reçoivent ni nourriture, ni boisson. C'est ainsi qu'en 2001, plusieurs taureaux déshydratés ont été retrouvés sans vie dans ces camions de la mort.
    Arrachés de leur milieu naturel, les taureaux sont enfermés dans des caissons en bois mesurant moins de 2 mètres carrés, ils n'ont aucune possibilité de bouger.
    En été, il faut savoir que les camions sont surchauffés, et que les animaux, entassés sans eau ni nourriture, perdent quelquefois jusqu'à 30 kgs. Certains seront retrouvés morts asphyxiés.Ils seront ensuite sortis à coup de jet d'eau, de bâton, d'injures, comme ils ont été embarqués: avec la même délicatesse.Et le calvaire ne fait que commencer...Avant le combat, le taureau est parfois préparé.
    Yeux enduits de vaseline (afin de le désorienter), usage en dose massive de tranquillisants, hypnotisants, et même sprays paralysants (les mêmes utilisés par les forces de l'ordre, qui ont pour effet d'altérer la vue).
    Pattes enduites d'essence de térébenthine, qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l'empêcher de rester tranquille.
    Aiguilles cassées dans les testicules, dans le but d'empêcher le taureau de s'asseoir ou de s'affaler.
    Coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration.
    Coups de pieds et de planche sur l'échine et sur les reins, pour ne laisser aucune traces.
    Les sabots sont limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons, cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l'afeitado).
    Et juste avant de rentrer dans l'arène, on lui laissera tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100 kgs sur les reins, après l'avoir immobilisé.

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  21. Jean-Louis Marcellino 48 juillet 2012 à 21:59

    Aux sons d'une mauvaise fanfare de foire, les toréadors ouvrent le spectacle en défilant crânement dans les arènes. Le premier taureau est poussé dans l'antre de la mort... C'est parti pour vingt minutes d'épouvante !
    Une fois le taureau sorti du toril, et après que les péones l'aient fait suffisamment courir pour l'essouffler, le désorienter et le fatiguer, (agitant leurs capes pour le provoquer de loin et se réfugier derrière les barrières) commence alors un cérémonial n'étant ni traditionnel, ni innocent.

    La plupart du temps, les taureaux entrent dans l'arène tellement affaiblis qu'ils tombent avant même la séance de torture...
    Pour rendre l'animal "toréable", il faut commencer par l'affaiblir, c'est le rôle des deux picadors qui rentrent alors en piste, ils sont armés de leurs puyas (longue pique).
    Plus ou moins meurtrier, le coup de pique se doit d'être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque.
    A chaque poussée du taureau, la pique s'enfonce un peu plus, jusqu'à 14 cm. Cela s'appelle "travailler" le taureau. De six à huit fois successivement, la pique fouille, s'enfonce.
    Les avantages tirés d'un travail bien fait sont énormes pour le matador, ne pouvant plus bouger la tête, la gardant baissée lors des différentes passes et démonstrations, l'effet de fausse bravoure est donné par l'impression que le taureau va charger à tout moment.Autre avantage pour le matador: le taureau ne relevant plus la tête, tout danger ou presque, est écarté.
    Cette première torture est également appelée par les puristes le "châtiment".... Encore une trouvaille du milieu taurin qui voudrait sous-entendre que l'animal devrait être puni??? Mais puni de quoi ?

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  22. Jean-Louis Marcellino 58 juillet 2012 à 22:01

    DEUXIEME ACTE : LE TERCIO DE BANDERILLES.

    Ce n'est pas un simple jeu innocent comme on veut le faire croire.
    Ces harpons de cinq centimètres ont pour but précis de faire évacuer le sang vers l'extérieur pour empêcher qu'il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s'assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.
    Et chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles.
    Mesure-t-on bien le degré de sadisme qu'il faut pour inventer, fabriquer et employer de tels instruments de torture ?

    TROISIEME ACTE : LE TERCIO DE MORT.

    Après que les peones aient fait faire plusieurs passes au taureau, stimulant la bête pour mieux l'épuiser, elle est enfin préparée pour le troisième acte : le « tercio » de mort.
    Le matador (gigotant dans postures « esthétique ») attire et dirige à l'aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant ce pauvre animal à bout de force.
    Ensuite il lui fera baisser la tête (à l'aide de son étoffe rouge), pour lui planter l'épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles.
    Mais très souvent l'arme est mal plantée, elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon, la victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée (hémorragie interne).Quand le premier coup d'épée ne tue pas assez vite, un peone se glisse derrière le taureau, et d'un geste vif, retire l'épée. Il la rendra au matador qui recommencera la mise à mort.
    Il n'est pas rare que des taureaux reçoivent ainsi 6 à 7 coups d'épée et souvent plus !
    Lorsque le taureau a l'indécence de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois), le tueur achève sa triste besogne à l'aide d'un descabello (épée spéciale plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...)
    Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque, un péone s'approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard dans la nuque (puntilla) pour sectionner la moelle épinière.
    Dans plus d'un cas sur trois, après la puntilla, le taureau est toujours vivant lorsqu'il est traîné hors de l'arène...
    Les valets de piste entrent ensuite en piste avec un râteau pour effacer les traces de sang sur le sable, pour que l'on puisse ouvrir la porte du toril... à la victime suivante.
    Et si on parle du cheval ! le cheval est considéré comme du matériel que l'on peut tout à loisir casser ou estropier.
    Qu'il s'agisse d'entraînements ou de prestations au cours des corridas.
    De nombreux chevaux et des chevaux dits "de réforme" finiront ainsi leurs jours.

    Ensemble dénonçons la corrida qui consiste à soustraire à leur milieu naturel des animaux, taureaux et chevaux, pour les placer dans des conditions telles qu'ils ne puissent rien faire d'autre que de subir le bon vouloir de leurs tortionnaires.

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    1. Ouf !!! Quel tableau complet que celui que vous dressez là !
      Merci pour ces multiples messages (je suppose que tout ne "passait" pas d'un seul coup !)

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  23. Après avoir mis en ligne ces différents commentaires, que peut-on ajouter ? Sans doute une dimension plus politique trouvée sur un site anti corrida, que je trouve très pertinent dans son approche des rites de la corrida mis en regard du "cérémonial fasciste ou franquiste" :
    le culte du héros, le chef, dont l’image monopolise l’attention et dont les postures montrent son emprise sur lui-même et sur son peuple, son courage (par exemple Mussolini entrant dans la cage aux lions), son dédain des contingences qui angoissent le commun des mortels
    l’exaltation de la force et de la pureté : « Ce que d’autres considèrent comme une épreuve et une souffrance, le fasciste le considère comme une épreuve pour ses forces et ses capacités, comme une opportunité de réaliser sa volonté de puissance. Plus l’épreuve est difficile, plus le combat est acharné, plus il obtient de puissance. »

    le matador (le tueur - devenu le toreador puis le torero) qui est – ce sont les chroniqueurs taurins qui l’écrivent - parfois adulé à l’égal d’un Dieu, et qui seul dans l’arène affecte par ses postures de mépriser le danger, qui focalise et maîtrise l’attention de la foule des spectateurs, qui dépasse l’humaine condition… Il est supposé risquer sa vie - ce qui motive bien des spectateurs…à ses côtés un groupe de choc, et en soutien un parti d’affidés,l’équipe (la cuadrilla), les passionnés (aficionados)
    un ensemble de rites : le défilé, le salut, le costume (chemise noire), les musiques, les emblèmes, les drapeaux, les médailles, le cri (« Eia, Eia Alala ! » des fascistes italiens), l’ordre immuable de la cérémonie.
    La tendance à faire revivre et maintenir d’anciens rituels est une des caractéristiques des mouvements fascistes

    un ensemble de rites : le défilé de la cuadrilla ( paseo), le salut et l’hommage (brindar) à la Présidence par exemple, le « costume de lumière », la chemise blanche et foulard rouge des aficionados, les musiques et les sonneries rituelles, les écussons des élevages à la tribune, le « Ole ! », le mouchoir blanc demandant la grâce, l’attribution des récompenses (oreilles et queue, sortie à
    dos d’homme par la grande porte), la suite toujours identique des trois tercios..
    Le maintien scrupuleux des usages, modes d’habillement, coiffure, etc. et de toutes les traditions ritualisés

    une esthétique, et même le dernier refuge de l’esthétisme pour une élite (avec entre autres les références à un art nouveau par opposition au modernisme décadent), la force et la beauté du corps, la pureté et la droiture idéologique, le courage face à la mort, la noblesse du combat : l'homme ne se réalise que par la guerre
    le discours et les images sur l’Art (sic) tauromachique, sur la beauté des passes, sur l’esthétique du combat, sur la noblesse de la mort du taureau que seuls comprennent et apprécient vraiment les purs aficionados, sur l’absolue conformité du spectacle aux canons du rituel
    l’insistance sur les valeurs transcendantes dépassant le domaine humain : « La mort reste le seul compagnon et guide authentique, maître de l’initiation, elle permet finalement à l’être humain de triompher de lui-même »« [une corrida] véritable définition d’un moment d’éternité, d’une porte entr’ouverte sur le paradis. » (Zocato – Ouest-France, 5 juillet 2005) ou encore « Viva la muerte ! » du général franquiste et aficionado Astray Milian devant Miguel de Unamuno, ou « l’exaltation par la mort [du taureau] de tout son être » de B. Castans (Président du Cercle taurin carcassonnais), ou « Enterrez-le dans la Lumière » de Bernard Domb (alias Simon Casas)

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  24. SUITE
    l’importance de l’Histoire et de sa ré-appropriation, des valeurs patriarcales (Travail, famille, patrie) et des grandes figures tutélaires (Duce, caudillo, etc.)
    la prégnance du sentiment nationaliste, identitaire, d’une collectivité qui partage et perpétue un ciment culturel - une référence à la Rome antique
    les commémorations grandioses
    l’importance de la tradition « archaïque », la transmission du culte, la légende des anciens (Belmonte, Manolete) et la création de nouveaux héros – généralement affublés d’un surnom hispanisant (« Simon Casas », « El Juli », « El Cordobes », etc.)
    la référence à une culture dite méditerranéennes et sa récupération, le culte de Mithra, le Minotaure, etc. L’appui constant sur « notre identité méditerranéenne », le « peuple du Sud », le « Peuple du taureau »

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  25. Vous nous resorté toujour la meme ranguaine chanjé un peu de music. La féria d' ISTRES a été majistrale et ESTRAORDINAIRE grace a Monsieur le Maire qui comme d'habitude suis étai pressant dans les arène qui reste sur notre bassin de vie un lieu majique d'art et de fète. Les anti corrida sont des petite nature sans aucune virilité qui ne supporte pas un spectacle pour les HOMMES les VRAI. Ce blog canivot reste sur notre bassin de vie survaillez par mes AMIS qui me raporte tout les mansonje de la propagande de Merluchon
    vive la sossiale camarade bientot le SMIC 1700 euro pour tous sur votre buletin de salère BLEU MARINE

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  26. Bien entendu, j'aurais dû mettre ce commentaire à la corbeille ! Comme les 3 ou 4 autres émanant du même champion de la syntaxe et de l'orthographe (viriles!), déposés depuis l'ouverture de ce blog !
    Là, je me suis dit qu'il ne fallait peut-être pas renoncer à montrer jusqu'où peuvent aller la débilité profonde, le manque d'humanité et le...désœuvrement !
    Bonne journée à tous, même au crétin !

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  27. lautreblogdejacques10 juillet 2012 à 09:56

    Je n'ai pas d'avis, mais je le donne quand même. Je suis partagé sur la corrida. J'en ai vu une, je n'irai plus. La mise à mort est, pour moi, inutile.
    D'un autre côté, il y a les aficionados. Puis, la préservation des espèces plaiderait pour le maintien de cette pratique. Sans Corrida, cette espèce de Toro aurait disparu. Alors quoi faire ? Ce toro, à l'état sauvage se bat jusqu'à la mort avec ses congénères. Faut il une interdiction de rixe entre bêtes à cornes ?
    Je suis donc partage, je n'aime pas, je n'en connais pas l'utilité, mais certains y voient une tradition, des symboles, savent traduire toutes les règles et sont convaincus du bien-fondé.
    Alors je ne vais pas voir un taureau mourir dans des conditions que je n'approuve pas, je ne vais pas non plus me bourrer la gueule dans les bodegas après le massacre. Lorsque nous serons majoritaires, il n'y aura plus de marché, plus de massacre, plus de taureaux de cette espèce. Se plaindra-t-on alors qu'ils ont disparus de la surface du globe ? Brigitte BARDOT militera-t-elle pour la réintégration des Toros de Lidia, ou Toros Bravos dans la nature, mais en les laissant s'entretuer après que les 6000 têtes de bétail en Camargue disparues auront laissé la place aux marinas sur les emplacements des élevages ruinés par cette loi.
    Je n'aime pas, mais je ne fais pas beurk !

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  28. Bonjour Jacques ! Moi, j'aime bien quand tu donnes un avis que tu n'as pas ! Parce que tu justifies le fait de ne pas en avoir et de la donner ! De plus, ce n'est pas idiot ! Bonne journée, reviens quand tu veux !!!

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  29. Je lis chaque jour votre blog et je n'avais jamais vu un commentaire aussi désolant écrit par une personne aussi nulle et ignorante. Cette personne a du être absente toute l'année du CE2 et les années suivantes pour écrire de cette manière et elle se permet de venir narguer des gens qui discutent correctement sur des sujets intéressants. Ca ne m'étonne pas que cette tâche aime la corrida.

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  30. lautreblogdejacques10 juillet 2012 à 10:49

    je reviens quand je peux, je suis un peu débordé par les temps qui courent. Je regrette de ne pas venir donner plus souvent des avis que je n'ai pas.Bises à tous

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  31. lautreblogdejacques11 juillet 2012 à 17:19

    C'est qui ce A.G ? il n'a pas appris à écrire ?

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  32. Connais pas !!!! Je n'ai pas d'aussi mauvaises fréquentations !

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  33. LA CORRIDA : UN SPECTACLE FRANQUISTE ?

    Une "légende noire" tenace, entretenue de bonne foi par des progressistes, entoure la corrida. Elle aurait été interdite par les Républicains espagnols parce que "fasciste". Cette affirmation relève de l'ignorance la plus totale.

    Le 17 juin 1931, pour fêter l'avènement de la République (14 avril), le maire socialiste de Madrid, Pedro Rico, organise une corrida (8 toreros), présidée par le futur président Alcala Zamora. En avril 1932, nombreuses sont les corridas du "premier anniversaire", dont celles de Valence. Selon Jacques Durand, le pertinent critique taurin, à la plume "de lumières", sous la République, la tauromachie se socialise (*1) toreros et novilleros se structurent; les organisations républicaines célèbrent des corridas pour aider les chômeurs, les déshérités, les œuvres sociales. En 1934, le gouvernement républicain supprime même l'interdiction faite aux femmes de toréer, au nom de la libération de la femme.

    La "temporada"(saison) 1935 verra se produire les grands "maestros" Marcial Lalanda, La Serna, Manolo Bienvenida, Domingo Ortega, Cagancho..., au cours de 242 corridas (*2), pour exercer leur métier. Peu de "figuras" s'engagent politiquement par conviction. Domingo Ortega défilera le poing levé le 29 août 1936 à Valence pour les milices populaires et le bras tendu lors de la "corrida de la Victoire", le 24 mai 1939 à Madrid.

    Lorsque se produit le coup de force du 18 juillet 1936, beaucoup de toreros...
    (la suite sur : http://lotaureroge.canalblog.com/pages/la-corrida---un-spectacle-franquiste--/24435513.html

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