vendredi 2 novembre 2012

J' AI PEUT-ETRE TOUT FAUX !?

J'écoute, je regarde, j'essaie de comprendre...L'actualité, les déclarations des uns et des autres, mais aussi et surtout les "simples gens", ceux que l'on a nommés avec mépris "La France d'en-bas" !
Il y a de toutes parts des sujets de grande inquiétude : 
- un gouvernement qui a fait de la cacophonie, de la valse-hésitation, des maladresses médiatiques, des promesses de campagne bafouées et d'une opération "sauvetage du capitalisme" un mode prioritaire de gestion du pays.


- des "remèdes" à la crise financière provoquée par les banques et les puissants de ce monde qui prouvent chaque jour leur nocivité en enfonçant les Peuples dans la misère.
- la montée de l'extrême-droite un peu partout en Europe après le passage des gouvernements de la social-démocratie ou de la droite.
- des "faits-divers" de plus en plus préoccupants quant à la capacité des Hommes de vivre entre eux dans la paix.

- une Nature qui revendique brutalement ses droits nous montrant que la loi du profit n'est pas compatible avec un environnement harmonieux, étant pourvoyeuse de folie destructrice.
Il y a dans certains pays une véritable résistance des Peuples à cette politique libérale.
Les mobilisations des opprimés se font plus fréquentes, plus massives, quelquefois aussi plus radicales !
Mais il me semble que ce sont essentiellement des mobilisations de résistance qui pour l'instant n'empêchent guère les oppresseurs de poursuivre leur sale besogne !
On pourrait penser qu'il y a un manque de prise de conscience des difficultés, des projets du patronat, de la droite et de la social-démocratie contre les forces populaires...Je ne le crois pas !
Il y a surtout, à mon sens,  une double difficulté dont les termes me semblent liés :
- un "divorce" de plus en plus évident entre les citoyens et les responsables politiques
- un manque cruel de véritables perspectives politiques de changement de la société.
Dans notre pays, de très nombreux facteurs concourent à l’accentuation de ce mouvement : corruption, avantages exorbitants donnés par les responsabilités politiques, cumul, non renouvellement des responsables, insuffisance de la place des femmes, des jeunes, des ouvriers, des quartiers populaires, etc.
Alors, on se limite à souhaiter des mobilisations syndicales, une "pression" sur un gouvernement, mais quand on parle avec les gens, on les sent bien loin de la "grève générale illimitée" ou de l' "insurrection citoyenne" !
C'est en tout cas mon sentiment...
Moi qui n'appartiens à aucune formation politique, puis-je adresser un souhait, un espoir, une revendication à des responsables pour qui j'ai une sympathie certaine, à des militants dont je crois à la noblesse de leur engagement ?
* ENGAGEZ-VOUS ET COMMENCEZ A AGIR  contre toutes les formes de CORRUPTION, y compris dans vos propres rangs. DONNEZ L'EXEMPLE de la probité, du dévouement de vos élus et responsables : plus d'investiture aux élus condamnés, suspension des élus mis en examen jusqu'à leur jugement, un seul mandat par élu, candidatures éligibles établies à l'image réelle de la société, vie démocratique de vos instances et de vos formations, financement transparent, versement des indemnités au-delà d'un certain seuil aux partis dont vous dépendez !
* ENGAGEZ-VOUS ET AGISSEZ CONCRÈTEMENT CONTRE LA MISÈRE : prenez position sur le " revenu minimum vital" qui est dû par la société à chaque citoyen !
Promouvez  l’égalité républicaine et l’accès effectif de tous aux droits de tous ! Développez la revendication d' une politique participative à l’égard des personnes en situation de pauvreté. Ces personnes doivent être associées à l’élaboration des politiques publiques, et, en premier lieu, des politiques de lutte contre la pauvreté !
Impliquez directement vos organisations dans le soutien aux plus démunis : soutien alimentaire, collectes, visites, etc.
* RETROUVEZ DES PRATIQUES MILITANTES DE PROXIMITÉ ET MONTREZ L'EXEMPLE de la solidarité, de la fraternité, de l'écoute bienveillante, afin que les gens de toutes conditions vous côtoient, vous entendent, vous voient vivre parmi eux dans des actions concrètes !
* EXPLIQUEZ SIMPLEMENT LES MESURES QUE VOUS PRENDREZ AU POUVOIR : les explications pour les citoyens ne sont pas les démonstrations faites aux militants, le niveau de conscience et de connaissances n'est pas forcément le même !
Par exemple, il y a deux idées qui sont largement majoritaires dans le pays : l' État ne peut dépenser plus que ce qu'il a (pas d'endettement) et si on taxe les entreprises, on va pousser les PME à la ruine et donc faire exploser le chômage...Auprès du grand public, il faut expliquer quelles seront les mesures permettant aux PME et TPE de faire face à la hausse du SMIC et autres mesures en faveur des travailleurs. Il en va de notre crédibilité !
* PUBLIEZ UN VÉRITABLE PROJET DE SOCIÉTÉ : pour les gens, ce n'est pas évident de comprendre dans quelle société ils vivront demain, à quel type d'organisation collective on les invite à adhérer, comment seront organisées les institutions. Je fais partie de la génération qui a rêvé du "socialisme à la Française"...Qu'est-ce qui fait rêver les travailleurs aujourd'hui ???

Allez, je devance la question que vous ne manquerez pas de me poser, en toute légitimité : tu nous dis ce qu'il faut faire...et toi, tu fais quoi, Bernard ? 
Ce que je peux ! J'étudie, je réfléchis, j'écris...J'agis dans le cadre de la solidarité avec les plus défavorisés...Je fais mes "petites campagnes individuelles" avec les copains, les connaissances, les rencontres professionnelles...Je n'ai pas de carte en poche...Je voudrais tant que le PC m'attire à nouveau, mais il y a trop de zones d'ombre pour moi sur la stratégie et les organes de direction ! Je trouve les militants du PG adorables mais je manque de confiance dans les bases théoriques de cette formation ! 
Je crois que j'ai besoin, pour donner plus de mon temps, plus de mon énergie restante, de ce que je demande plus haut, ainsi que d'une adhésion directe au Front de Gauche qui ne me donne pas le sentiment d'appartenir à une chapelle...
Finalement, je livre mes réflexions, mais je fais comme tant d'autres, j'attends que cela vienne d'en-haut, alors que cela ne peut venir que d'en-bas...

J' AI PEUT-ÊTRE TOUT FAUX !!!




 



19 commentaires:

  1. Bien, la revendication de la propreté en commencant par balayer devant sa porte, si nous voulons donner confiance aux gens, il faut erte irréprochable. Stoppons chez nous les plans de carriere, les cumulards, et exigeons des autres qu'ils en fassent autant. On verra en qui on peut avoir confiance.

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  2. "- un "divorce" de plus en plus évident entre les citoyens et les responsables politiques
    - un manque cruel de véritables perspectives politiques de changement de la société."
    Quand Mme Assensi affirme que l' on est dans la majorité , que M Corbieres soutient que l' on est autonome , cela veut dire qu'il n'y a pas de prise de distance avec le PS
    Il faut que P Laurent arrête de les traiter de partenaires et que le PCF ne soit plus l'aiguillon du PS qu' il tente d' être depuis 1981 car cela voudrait dire qu'il est d' accord dans les grandes lignes
    Et que Mélenchon arrête de les situer à gauche car Hollndréou et la majorité du Parti Sournois sont des valets du capitalisme qui font une politique libérale de droite à laquelle on doit s' opposer dans tous ses paramètres
    Je comprends le PCF et le PG , l'un espère placer le maximum d' élus donc il ne faut pas affronter de face le PS et montrer que l'on est capable d'apporter des éléments de gestion , l' autre aura besoin des voix socialo-libérales pour afficher une alternative politique qui ne soit pas de droite quand celle qui est appliquée maintenant aura convaincu de sa dangerosité
    Tant que une clarté radicale ( je ne sais pas si c' est bien dit) ne sera pas affichée par toutes les composantes du FDG , nous irons dans le mur ou nous entraine le PS qui a relayé la droite

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  3. Je suis d'accord avec le précédent commentaire (micmousse). Le front de gauche va se couper des petites gens, qui triment et qui s'en sortent pas, s'il continue à jouer sur les deux tableaux. Le front de gauche sera co responsable de l'échec des socialiste dans l'esprit des gens. Il faut se démarquer vite et affirmer qu'on est l'opposition de gauche à ce gouvernement d'imposteurs.

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  4. "j'attends que cela vienne d'en-haut, alors que cela ne peut venir que d'en-bas..."
    Voilà le nœud. Multiplions les actions individuelles, fraternelles ou guerrières. Dans nos quartiers, réunissons-nous, pas sous l'étiquette d'un parti, mais pour résoudre les problèmes ensemble, sur le terrain.
    Soit nous restons devant nos écrans à psalmodier nos espoirs comme des judo-chrétiens soumis, à regarder la vie flétrir en attendant la venue d'un parti messianique qui la sauverait... (Stop à ce rêve idiot ! Aucun parti, même si au départ sa motivation était pure, ne guérira ce vivre ensemble dégueulasse, dégradé dont ils sont TOUS responsables)
    Soit nous nous associons ! Ne confions surtout pas nos vies aux politiques ! Leur monde est étranger au notre ! ASSOCIONS-NOUS ! Commencez à vous parler dans votre hlm ! Vous ne savez même pas qui habite au-dessus de chez vous ! Souriez-vous dans la rue, dans le métro, au lieu de vos tronches de cake renfermés, vous verrez comme c'est possible un autre sourire en échange. Surtout à ceux qui vous font peur parce que la télé vous l'a dit ! NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES ! Et le rôle des politiques est de nous infantiliser pour rester au commandes d'une république bien rodée, ronronnante ! La république m'emmerde ! Je suis un enfant de l'humanité, pas d'une idée de république frelatée ! Je suis un communard !

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  5. Le soucis c'est que les élus sont des notables à qui ont doit baiser les pieds. Personne n'a compris que ce sont eux qui sont au service du peuple et non l'inverse. De plus, les élus du peuple ou nos "dirigeants" ne sont pas issus du peuple. Je parle de ce peuple pour qui la fin du mois arrive le 15.C'est sympa l'ENA, mais à ce CAP de Dirigeant il manque des modules, comme celui de Vie Quotidienne où l'on apprend le prix d'une baguette de pain ou d'un ticket de métro. Et quand il y en a un qui vient du bas,comme Berégovoy, on le suicide. Je suis persuadé qu'ils tirent à pile ou face celui qui va être de Gauche ou de Droite avant d'entrer en politique.C'est vrai que pour Hollande c'est chiant d'être de Gauche mais il a perdu au toast. C'est con pour lui!!

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  6. Revendication n'est peut être pas le bon mot,mais souhait , espoir certainement ! c'est même le devoir de chaque citoyen. Avoir de la sympathie c'est bien ,s’engager c'est mieux. Un parti n'existe que par ses adhérents, et il vaut mieux être dans la manif que de la regarder passer du trottoir ,même avec de la sympathie. De l’intérieur on peut s'exprimer et faire y compris évoluer les autres .C'est participer aux décisions et pouvoir revendiquer. ce n'est pas venir apprendre une leçon. En tout amitié. Lucien

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  7. Nous discutons, ici, des appareils politiques, de leurs stratégies, de leurs alliances et de leurs trahisons. Nous affirmons doctement qu’il y a « divorce entre le pays réel et le pays légal » (Je sais c’est du Charles Maurras). Nous affirmons que le monde a changé. Nous en discutons mais il me semble que nous avons oublié une chose essentielle : si la société a changé, les humains ont eux aussi changé avec elle et que c’est leur conditions sociales qui déterminent leur existence.
    Nous pouvons constater, dès lors, l’émergence d’un nouveau type anthropologique d’individus. L’individu contemporain, me semble-t-il , se définit par l’avidité, la frustration et le conformisme généralisé. Il est soumis à une course folle et morbide à une techno-consommation obligatoire où si tu n’as pas le dernier Ipad tu es un moins que rien c’est-à-dire un pas grand-chose. Cet individu contemporain pratique l’onanisme consumériste télévisuel et publicitaire. Il vit dans une société atomisée où l’obsolescence technique, les standards culturels et moraux filent entre ses doigts à grande vitesse. Une société où l’on ne répare plus mais où on change. Une société où plus rien n’est constant dans laquelle l’individu contemporain est perpétuellement distrait, zappant d’une « jouissance » à l’autre. Son attention est attirée, en permanence ailleurs, rien de ce qui est secondaire ne lui échappe. Ainsi, pendant que la révolte contre le CPE explosait, les médias continuaient à faire leur une sur le chikungunya.
    L’individu contemporain se voit obligé, s’il ne veut pas être marginalisé ou rejeté, de répondre à toutes sollicitations d’une machine économique qui de plus en plus détruit la planète pour produire des illusions appelées marchandises dont on ne devra plus se passer. Cela va vous paraître énorme, mais l’extravagance ultralibérale est arrivée au stade de la « privatisation des individus », au sens du repli de ceux-ci sur la sphère privé. Dès lors, et c’est là la conclusion de ma tentative de démonstration, les individus contemporain s se désinvestissent de la sphère publique où s’élaborent les liens et projets sociaux.
    « J’aimerai que l’on reste terre à terre, c’est-à-dire ne pas remonter au déluge pour justifier des positionnements politiques », commentait ainsi, René Marion, un de mes « posts » sur le PS au prétexte que les jeunes s’en foutent (j’utilise un raccourci pour ne pas alourdir le propos). A mon humble avis, penser ainsi, c’est conforter l’individu contemporain dans une société sans mémoire et sans projet. Or, nous sommes inscrits dans une continuité historique où les actes précédents sont déjà porteurs des actes suivants. On l’ancien porte en lui le nouveau. C’est en cela qu’il faut connaître et analyser l’histoire et non pas par je ne sais quelle nostalgie. Le PS social libéral n’existe aujourd’hui que parce qu’il y a eu le Congrès de Tours en 1920 et la création du PC, une scission qui a des fondements idéologiques.

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  8. Merci à tous pour la richesse de vos commentaires. Pardon à ceux qui ont été "oubliés" cet après-midi et que j'ai rétablis ce soir !
    Ce débat est riche et les avis sont divers : depuis la défiance totale dans las politiques et l'appel à s' associer en-dehors des partis de "Traficniet" jusqu'à la conviction de Lucien Alizard que c'est de l'intérieur des organisations qu'on peut le mieux apporter sa contribution aux changements !
    un "arrêt spécial" sur la communication de Maurice Brandi, pour deux réflexions :
    - cette démonstration me rappelle précisément une discussion que j'avais eue avec Guy HERMIER sur l'état de la société, l'état des citoyens, et les voies de passage à un monde nouveau...Il insistait tout particulièrement, face à ma confiance un peu aveugle en l'effet des premiers changements apportés sur les "mentalités", sur le fait que le travail serait long et difficile car les stigmates de l'ancien monde demeureraient longtemps dans le monde nouveau !
    - on pourrait penser à te lire, Maurice, que les "perversions" du capitalisme que tu décris empêchent totalement la prise de conscience de la nécessité du changement ! Or, nous sommes nous aussi atteints par celles-ci et sommes pourtant conscients ! Par ailleurs, dans leurs difficultés quotidiennes, les gens ressentent aussi ce besoin même si ce sont quelquefois des achats "provoqués" qui font leurs fins de mois difficiles !Ce n'est pas, à mon sens, je le redis, la conscience qui manque le plus, mais les perspectives, les objectifs, le rêve !

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  9. Je suis surpris que personne n'intervienne sur les mesures à prendre pour "moraliser" nos propres pratiques, car il ne me semble pas que le Front de Gauche soit exempt de reproches, notamment en matière de cumul et de fonctionnement démocratique ! Pas un mot non plus sur le revenu minimum vital ! Pas plus sur l'adhésion directe au FG....Je dois avoir sinon tout, mais du moins un partie de mes propositions "en-dehors de la plaque" !

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  10. Bonjour à tous !
    Une petite performance : 220 lectures de cet article dans la journée d'hier, et 66 depuis ce matin en ce dimanche !
    Un commentaire de 0.06 h m'est parvenu, qui n'est ni insultant, ni inconvenant, mais qui est "écrit" (si l'on peut dire !) de telle manière qu'il est difficilement compréhensible ! Pour ces raisons, je choisis de ne pas le publier...Que son auteur (anonyme) fasse l'effort, pour les lecteurs du blog, d'être au moins lisible dans la forme ( c'est à dire que la majorité des mots employés ressemblent à du Français !) s'il souhaite participer à nos débats ! Merci par avance !
    Bonne journée à tous !

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  11. socialisme moderne4 novembre 2012 à 11:57

    Sur ce blog, vous êtes les tenants, je regrette de vous le dire, d'une idéologie obsolète. Autant on peut être d'accord sur votre souci de l'humain, autant vos solutions, partout où elles ont été appliquées, ont tourné au drame pour les humains. Chaque fois que lis vos écrits sans jamais participer, j'ai l'impression de reculer de 150 ans, d'avoir avec moi des papis renfrognés, répétant toujours la même rengaine. Le capitalisme est la SEULE SOLUTION. Il faut qu'il soit un peu plus juste, un peu moins dur avec les plus faibles d'entre nous. c'est cela que vise notre gouvernement que vous ne pouvez pas juger en quelques mois.Le parti socialiste finira bien par s'allier avec l' UDI, l' UMP avec le FN et vous vous resterez les opposants érternels qui manifesteront contre tout progres et pour des idéologies anciennes.Monsieur Brandi doit avoir 92 ans, c'est beau à cet age de vivre encore dans l'utopie, je vous félicite. Les autres, les Bourely, Marion,Micmouse, Queytan, Maillard et compagnie, vous etes de beaux reveurs qui font des discours sans fin sur le sexe des anges et vous n'êtes d'accord entre vous que sur une chose, casse du socialiste.

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    1. En vous réclamant du "socialisme moderne", cher monsieur, vous vous inscrivez de fait dans cette idéologie que vous décrétez d'obsolète : le marxisme. J'espère que vous avez lu ce philosophe et écrivain brillant et d'une modernité absolue. Un exemple,dans le Manifeste du Parti communiste, Marx et Engels écrivaient ceci : "Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations. (...) Par son exploitation du marché mondial, la bourgeoisie a rendu cosmopolites la production et la consommation de tous les pays."
      Et cher Monsieur je n'ai pas 92 ans mais 60 depuis peu et je trouve toujours que le Communisme est la jeunesse du monde ! Les utopies d'aujourd'hui sont les réalités de demain. Levez le nez et regardez par dessus le mur. Et surtout, il ne faut pas se fier aux apparences sinon nous n'aurions jamais mangé d'oursins. Et cela aurait été dommage convenez-en.

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    2. Bonjour,
      Comme vous me citez, permettez moi de répondre.
      Quitte à répéter ce que j'ai déjà pu dire ici même, le clivage n'est pas droite / gauche mais politique libérale et non libérale. Or le PS à l'évidence mène une politique libérale, la même que celle de l'UMP avec les mêmes solutions, les mêmes travers. C'est ce que certains appelle UMPS.
      D'ailleurs je suis d'accord avec vous, j'imagine qu'un jour le PS s'alliera avec le centre droit.

      Voici peu le courroux de ceux que vous citez était dirigé contre l'UMP car il était au pouvoir de plus avec un président contesté de par son comportement.
      Maintenant les rennes ont changé de mains donc tout naturellement ce courroux se tourne vers le PS qui fait aggravant se dit de gauche.
      Quant à dire que les tenants d'autres politiques seront toujours minoritaires cela peut tourner... et je pourrais vous rappeler le mot de Talleyrand, "une erreur commune n'est pas pour autant une vérité".
      Quand vous dites "le capitalisme est la seule solution..." j'ai l'impression de lire une certitude d'un dictateur, ou d'un gourou religieux voulant imposer son mode de pensée ou mode de vie. Et en cela ce n'est certainement pas un socialisme moderne mais rétrograde.

      Note : vous remarquerez que vous citez les noms de ceux qui s'expriment en clair ; il serait bien que ceux/celles que ne sont pas d'accord avec eux (et ils en ont le droit, car nul ne peut détenir la vérité comme cela semble être votre cas avec votre "capitalisme est la SEULE SOLUTION" ) fassent de même. Ce serait intellectuellement plus honnête.

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  12. Aristote a dit : « L’homme est un animal qui désire le savoir. » Nous l’avons cru nous aussi et pourtant, il faut se rendre à l’évidence, l’homme ne veut pas savoir, il ne demande qu’à croire, il désire la certitude d’une croyance. Mais, les gens sont devenus beaucoup plus sceptiques. Ce qui les inhibe pour agir. Périclès dans le discours aux Athéniens dit : « Nous sommes les seuls chez qui la réflexion n’inhibe pas l’action. » Serions-nous ces Athéniens ? Et les autres, soit ils ne réfléchissent pas et commettent des absurdités, soit en réfléchissant trop, ils arrivent à ne rien faire car en toute chose, il y a le discours et son discours contraire. Nous traversons, je crois, cette phase d’inhibition où chacun recherche le discours vrais. Mais cela n’est pas encore assez satisfaisant comme explication.
    Depuis l’effondrement des pays dits socialistes, nous n’avons plus de modèle, plus de référence. Le roi est nu ! En panne de solutions, les intellectuels ont ressorti les vieilles théories libérales dont tout le monde savait qu’elles ne marchaient pas. Pourquoi ? Pour deux raisons. La première, pour se développer une société a besoin d’une vision à long terme ce qui est impossible en laissant le marché tout réguler car il est myope, il ne voit pas au-delà de cinq ans. La deuxième raison réside dans la contradiction entre en politique, la démocratie qui sacre du peuple souverain et en économie le libéralisme qui consacre la suprématie du marché dans les décisions politiques. Dès lors, qui décide ? Le Président de la République ? Le Premier ministre ? Les députés et les sénateurs ? La majorité de droite ou celle de gauche ? Non, ce sont les marchés. Les politiques, aujourd’hui, n’ont plus aucun pouvoir sinon celui dicté par les marchés financiers. C’est en 1996 au sommet de Davos, que Hans Tietmayer le président de la BundesBank lançait aux chefs d’Etats et de gouvernements : « Désormais, vous êtes sous le contrôle des marchés financiers ». Tout le monde a applaudi en sachant ce que cela signifiait : L’enjeu aujourd’hui, c’est de créer les conditions favorables à une croissance durable et à la confiance des investisseurs. Il faut donc contrôler les budgets publics, à savoir enterrer le plus vite possible l’Etat social, ses politiques sociales et culturelles dispendieuses contrôler les budgets publics, baisser le niveau des taxes et impôts des investisseurs afin d’éviter qu’ils investissent ailleurs, Il faut réformer le système de protection sociale. Bref, en quelques mots, il a enterré le concept d’Etat providence et ses politiques de protection sociale, leurs acquis économiques, c’est-à-dire leurs capitaux, ne sont pas compatibles avec les acquis sociaux des travailleurs. Il s’agissait, ni plus ni moins que de respecter les Dix commandements du Consensus de Washington.
    Bien, une fois ceci posé, il faut le faire savoir aux travailleurs, il va falloir leur expliquer tous ces mécanismes complexes. Il est plus facile, de leur faire croire que ce sont les arabes qui créent le chômage et les Roms qui font grimper la délinquance. Ou encore que tous les fonctionnaires sont des fainéants et des nantis payés pour faire grève et que les syndicats ne servent à rien, que tous les politiques gardent leur place pour se remplir les poches. Faire en sorte que rien de ce qui est secondaire ne leur échappe et faire silence sur l’essentiel : la suraccumulation du capital et sa violence.
    Matin, midi et soir, les gens sont soumis à un bombardement idéologique intense où on leur explique que la seule alternative au capitalisme c’est le capitalisme et que l’autre solution ne peut que conduire à la dictature et aux goulags. Va faire rêver avec cela !

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  13. Cher socialiste anonyme, vous avez tout à fait le droit de vous résigner face à un monde toujours plus violent et inégalitaire !
    Vous avez aussi le droit de souhaiter quelques petits ajustements ponctuels pour que la société actuelle perdure !
    Vous avez tout à fait raison, en pareil cas, de soutenir le Gouvernement et de vous dire "socialiste" !!!
    Certes, bien des erreurs ont été commises au nom du "communisme"...mais est-ce une raison pour décider aujourd'hui que tout changement de société dans le sens de la libération des travailleurs de l'exploitation devrait connaître le même chemin et les mêmes erreurs ?
    Je vous trouve bien prétentieux d'oser décerner des brevets de "modernité", d' "utopie",ou de "rengaine"...Si vous avez décidé d'être un mouton et de ne pas lutter contre les injustices, laissez les autres juger de ce que doit être leur engagement ! Vous n'êtes même pas obligé de nous lire et d'essayer de nous comprendre !!!
    Avec le PS, choisissez donc de rester dans le capitalisme et son cortège de misère, d'injustices, d'atteintes aux libertés...Laissez-nous imaginer le futur, car c'est votre fixation sur le "vieux monde" qui est ringarde...Nos objectifs d'émancipation des travailleurs, de démocratie, de libération des Peuples sont plus courageux et innovants que votre résignation !

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  14. La modernité de « socialiste moderne » plonge ses racines dans les théories libérales du 18ème et 19ème siècle. David Ricardo et Adam Smith revisités par Milton Friedman au 20ème siècle, l’homme du coup d’Etat du 11 septembre 1973 au Chili, celui qui a participé au renversement de Gorbatchev au profit d’Eltsine en Russie etc., avec ses « Chicago boys ».
    Ce qu’il nous propose c’est de continuer la politique menée par Nicolas Sarkozy teintée d’un peu de social. Le compte n’y est pas. En tout cas, ce n’est pas pour cela que j’ai voté François Hollande au Second tour. Ce dimanche-là, les socialistes ont bien été contents que je vote pour eux. Cher camarade socialiste, vous ne pouvez pas ignorer les 4 millions d’électeurs à l’élection présidentielle et les millions d’autres qui vous ont permis d’accéder à l’Elysée et à Matignon, de rafler tous les Conseils régionaux et de nombreux Conseils généraux et autres municipalités. Alors, acceptez nos critiques et nos revendications. Oui, nous ne sommes pas contents. En clair, que François Hollande décide de porter le smic à 1.700 euros/mois, qu’il rétablisse la retraite à 60 ans à taux plein, qu’il augmente le taux de remboursements de la sécurité sociale, qu’il fasse voter une loi interdisant les délocalisations, qu’il nationalise PSA Peugeot-Citroën et quelques banques la liste n’est pas limitative et nous applaudirons.
    Sinon, cher camarade socialiste nous allons au-devant de sérieux problèmes politiques. Les électeurs déçus du second tour pourraient bien vous apprendre le sens du mot déconvenue. Mais c’est la porter ouverte à toutes les dérives possibles et les plus éclairés d’entre nous tirent la sonnette d’alarme. Libre à vous de ne pas l’entendre ou de ne pas vouloir l’entendre. Notre intransigeance à votre égard n’a qu’un but empêcher un retour de la droite teintée de FN au pouvoir et pour tout dire que Marine Le Pen prenne les manettes du pouvoir.
    Cela date de 264 ans, dans L’esprit des lois, Charles Montesquieu écrivait : « un pays où l'on entend plus la rumeur d'aucun conflit est mûr pour la servitude". Peut-être trouvez-vous cela un peu désuet, surannée, ringard, archaïque mais vous ne pourrez pas contester la portée universelle et intemporelle de ce penseur français. Qui plus est, une des sources fondatrices de notre République.

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  15. Pour la "libération des peuples" dans des sociétés démocrates (...)
    Voir La Chine
    La Corée du nord
    Le Vietnam
    Ou Cuba

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    1. Anonyme, justement, tel n'est pas notre objectif, puisque notamment, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nous sommes en France et en 2012 !!!

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  16. Hier, 23.26 h, un contributeur courageusement anonyme continue à s'épuiser à nous faire parvenir des textes incompréhensibles ! Toujours pour les mêmes raisons, je ne peux soumettre au débat des suites de mots inconséquentes, des morceaux de phrases n'ayant aucun sens, des délires à deux fautes par mot, des "pensées" fumeuses de toute évidence issues d'un cerveau très perturbé. Une question de respect pour les lecteurs !

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