Yes ! La gauche au pouvoir !!! On est dans la majorité ! Nous sommes des "ayant-droits" ! Nous avons apporté nos 4 millions de voix ! Nous allons peser sur le PS et le Gouvernement pour les ramener à gauche !On lâche rien ! Résistance !
Sympa tout cela...mais est-ce vraiment juste ??? Est-ce ce que ressentent les électeurs du Front de Gauche ? Ou avons-nous tendance à nous "réchauffer entre nous", convaincus, dans des rassemblements que nous trouvons "géants" tellement les temps sont durs, alors que, tout compte fait, la grande masse des travailleurs en est largement absente !
De tout temps, les "slogans politiques" ont été des raccourcis exprimant plus ou moins bien des objectifs...
Mais alors, là, si on s'y penche un tout petit peu...
LA GAUCHE AU POUVOIR : bon, inutile d'épiloguer, tellement il est évident que ce PS, ce Gouvernement ne sont pas porteurs d'une politique de gauche, mais bien d'une social-démocratie de centre-gauche destinée à entretenir loyalement les intérêts des puissants...
ON EST DANS LA MAJORITÉ : Oui, bien sûr ! Dans la majorité qui souffre, qui n'arrive pas à boucler les fins de mois, qui galère pour se loger, qui perd son emploi sans trop d'espoir d'en trouver un autre...Mais je ne sache pas que cette majorité soit celle qui est représentée par ceux qui hantent les salons de la République!
ON LÂCHE RIEN ! Ah bon, on tient quelque chose ?
RÉSISTANCE ! Oui, c'est déjà ça, résister...Mais CONQUÉRIR, n'est-ce pas mieux ?
La question de nos rapports avec les PS, de notre positionnement par rapport au Gouvernement, est importante...Est-elle pour autant première ?
Ne devons-nous pas proposer aux citoyens une alternative simple :
AUSTÉRITÉ de droite ou socialiste contre DÉVELOPPEMENT ?
Sur cette base, nous pouvons affirmer qu'un AUTRE MONDE EST INDISPENSABLE !
Nous pouvons appeler à l' union et à l'action l'ensemble des forces syndicales, associatives, intellectuelles, contre le libéralisme...La lutte dans les entreprises, la solidarité dans les quartiers, la défense fraternelle, pied à pied, de tous les opprimés, sont le ferment de notre futur FRONT POPULAIRE...
Il ne peut y avoir aucune revendication pour l'immédiat qui ne soit reliée à un PROJET DE SOCIÉTÉ !
Il ne peut y avoir de projet de société sans TEXTE FONDATEUR impliquant des PRATIQUES ET DES ACTIONS FONDATRICES...
Nous aurions presque besoin, sans doute, d'un NOUVEAU MANIFESTE DE L' HUMAIN D'ABORD, éclairé par les avancées et les reculs du siècle dernier, mais exempt des luttes de chapelle qui n'ont plus lieu d'être, même si elles ont correspondu en leur temps à des points de désaccord inconciliables !
Il n' a pas des kilomètres entre les militants du Parti de Gauche, ceux du Parti Communiste, ceux du NPA, ceux de la CGT, ceux de SUD, et bien d'autres ! Il y a sans doute quelques tranchées béantes entre quelques dirigeants, mais chez les militants, je trouve aujourd'hui la même aspiration à l'idéal d'un monde nouveau débarrassé du pouvoir de la Finance, des exploiteurs! Le stalinisme, le trotskisme, les étiquettes, c'est fini...Dans notre monde d'aujourd'hui, avec tout ce qu'il y a à faire, on n'a peut-être pas besoin de reproduire les clivages du parti bolchévique ?
Encore 10 ans, 20 ans, 30 ans ou plus à offrir au Peuple le choix entre deux versions de la même partition ?
Ou plutôt une rupture radicale à proposer, très vite, à tous ceux qui souffrent ?
Avec quel moyens ? Avec quels outils ? Avec quelle perspective ?
Vous avez sans doute des idées ???
"Nous avons apporté nos 4 millions de voix ! Nous allons peser sur le PS et le Gouvernement pour les ramener à gauche !"
RépondreSupprimerContrairement à beaucoup de camarades du FDG , je n' ai voté Hollndréou que contraint et forcé et je n' ai jamais mis un bulletin Parti Sournois pratiquement depuis 1986 car pour moi il est évident que ce sont des valets de la finance depuis longtemps
Donc il est est simplement nécessaire de les combattre au même titre que ceux de droite car en plus d' appliquer les consignes libérales des banksters , ils détruisent en s' en revendiquant, l' idée que beaucoup ont du socialisme .Et le Parti Sournois ramènent ( avec Valls et d' autres) , le racisme et la xénophobie , aidés par les merdias aux ordres car ce n' est pas la pauvreté, la crise qui aménent ces engeances méprisables mais le fait que Hollndréou=Srkosyou=valets de la finance=tous pourris
Les dirigeants du PCF et du PG sont à la traîne: on s'affirme dans l'opposition, on apelle à une journée de grève générale, tous ensemble, on dénonce les sournois du PS comme des gens de droite, on appelle ceux qui ne supportent déjà plus la politique droitière du PS à nous rejoinde
RépondreSupprimerEt oui, c'est bien ca, on attendait les révolutionaires du Prado , parti Kermesse, tendance merguez frites avec leur 10 députés pour sauver la france. Vive le SMIG à 1700 euro net pour tous le monde, vive la sociale, kamarades ! Vive la france tournée" vers nos freres du Maghreb que nous appellons à nous rejoindre et que nous reconforterons.
RépondreSupprimerles revolutionaires de la bastille, tendance kebab vous nous expliquez comment on fait pour sortir de 10 ans de sarko sans l'héritage à assurer ?
Nous sommes des partageux et le partage se fait, toujours dans la joie et la fête. Vous devez, cher anonyme, bien vous ennuyer mais là n'est pas le propos. Je voudrais vous dire tout simplement que nous ne sommes pas obligés d'accepter l'héritage de Sarkozy. Nous pouvons exiger de ceux qui encaissent l'équivalent du Smic toutes les heures, même quand ils dorment. Entre nous, si nous prenons 30 milliards d'euros sur la fortune de M. Bernard Arnauld, il lui restera 11 milliards pour vivre. On doit bien vivre avec cette somme, ne croyez-vous pas ? Avec votre humour méprisant et teinté de racisme, vous vous trompez de cible. L'ennemi ce n'est pas le Front de gauche mais les multimilliardaires qui ont droit de vie et de mort sur l'ensemble des peuples de la planète. Et puis au fait, vous qui semblez vomir les merguez et autres kebab ... vous ne mangez donc jamais de coucous, bricks à l'oeuf, tagines et autres pastillas, vous ne savez pas ce que vous manquez... C'est une invitation au voyage gustatif incomparable. Allez, monsieur le censeur anonyme... bon appétit !
SupprimerCes propos fleurent bon le mépris des classes laborieuses, de leurs organisations et leurs revendications ! Cela ne m'étonnerait pas qu'ils soient écrits par un...membre du PS !!!!
RépondreSupprimerAu-delà des brimborions révolutionnaires et des slogans, c’est une question de stratégie. Tu as raison, Bernard, quand tu ironises sur « on lâche rien », en effet, tenons-nous quelques choses ?
RépondreSupprimerStratégie donc. Allons-nous continuer à constater que « vraiment les socialistes, ce n’est pas le changement ? » ou construire autre chose. Mais c’est quoi la « Chose » ? Cela me renvoie à l’époque où le PCI (Parti Communiste Italien) s’est sabordé. Le secrétaire général avait dit il faut inventer une « cosa », une chose. Cela avait donné lieu à un documentaire savoureux « La cosa » sur les débats qui s’en étaient suivis dans le parti. On a vu le résultat, certes, c’est facile de l’analyser et de le commenter à posteriori.
Il me semble que le Front de gauche est une ébauche de ce que pourrait être cette chose. Un mouvement des mouvements, un mouvement qui fédère, à égalité de droits et de devoirs, des partis politiques, des syndicats, des associations et des individus farouchement attachés à leur indépendance qui souhaitent tous un changement profond et radical de la société. Quand je dis radical, c’est au premier sens du terme : « qui a retrouvé ces racines ». En l’occurrence, le socialisme ou, autrement dit, une république sociale. Le second terme permet de contourner le passé socialiste de l’Europe et ses expériences pour le moins malheureuses. A mon sens, le socialisme ne peut vivre sans liberté et sans démocratie. Le communisme ne peut pas finir dans une monarchie familiale comme en Corée du nord ou en Roumanie.
Les querelles qui émergent ici et là, ne nous cachons pas la vérité, n’augure rien de bon dans le développement du Front de gauche. Il faut qu'elles cessent, sinon nous continueront à nous lamenter. Et si, les directions ne se mettent pas d'accord ce sera à la base de l'imposer comme en 1936, les salariés des entreprises ont imposé l'unité syndicale.
Il s’agit bien de mettre en œuvre, une stratégie de « front contre front », le front du peuple contre le front de la finance avec ses alliés et ses séïdes : la droite et son extrême, le Medef, la social-démocratie et le centre. Encore une fois, je reviens au sens premier du mot « front » quand je dis front contre front, il s’agit bien de front comme siège de l’intelligence.
Il s’agit encore, d’un front de résistance du peuple. Un front qui résiste en agissant contre les mauvais coups qu’on lui inflige mais qui, dans le même mouvement, conçoit, imagine la société du futur à travers un programme actualisé au fil du temps. Au risque d’apparaître comme un marxiste pédant « un mouvement dialectique vivant dans la société ». C’est-à-dire, en même temps qu’on mène la lutte pour empêcher la fermeture de PSA Aulnay, on imagine les structures et les méthodes qui, dans le futur, enlèveront toutes possibilités au patronat d’agir de la sorte. Dans le même temps, qu’on dénonce les augmentations des cotisations salariales à la Sécurité sociale on invente un autre mode de calcul pour son financement et comment celui-ci devra évoluer en même temps qu’évoluent les processus de fabrication, autrement dit de création de plus-values donc de richesses. Et ainsi de suite quant aux caisses de retraites, à la vie des collectivités locales etc. Il s’entend que les services publics redeviendront le pivot autour duquel s’organise la société.
Voilà comment je vois "la chose"
Joli tambour,tu n'auras pas ma rose...Non, non Maurice, tu n'auras pas la chose ! Ils sont trop forts, trop puissants, ils ont trop d'argent et de moyens, nous ne pesons rien contre eux...nous serons éternellement miséreux et ils continueront à nous toiser et nous mépriser. droite coupable, PS complice, PC naïf, PG trop dédié à un seul homme, ils ont encore de beaux jours à vivre, ils ne risquent rien
RépondreSupprimerComme vous, ma supposée intelligence me pousse au pessimisme. Mais, j'ai envi avec Henri Dunant, fondateur de la Croix Rouge, qu'on ne peut soupçonner d'être un communiste, de vous dire que ma volonté m'incite à affirmer: "Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, y parviennent". Alors, j'imagine qu'un "Oncle Tom" regardant les dessins de Léonard de Vinci,devait se dire que l'homme ne volera jamais sur ces drôles de machine et qu'il n'ira jamais sous l'eau. Et pourtant. Les "Oncle Tom" de l'époque devait se dire que ce pauvre Galilée était tombé sur la tête pour soutenir que la terre tourne. E pure si muove. J'imagine encore qu'en 1788, quand, dans les "clubs", des fous se réunissaient et parlaient de République, de Liberté, d'Egalité, de Fraternité, il devait se trouver des "Oncle Tom" pour estimer qu'il y avait rien à faire, que tous ces gens étaient trop naïfs, que tels "club" était dédié qu'à une seule personne. Pourtant, un an plus tard, la Bastille tombait. Le peuple en marche ne savait pas encore qu'il était en train d'inventer la République et qu'il changeait l'ordre du monde. Il était impensable alors que quelques centaines d'années plus tard, leurs descendants éliraient le monarque au suffrage universel. Bref, rien n'est écrit. Rien est bouclé à l'avance. Si nous écoutons les "Oncle Tom" alors, oui, "joli tambour, tu n'auras pas ma rose". Mais, si nous battons tambour et ameutons le peuple alors "chaque bras couchera chaque fleur".
RépondreSupprimerBonsoir Bernard,
RépondreSupprimerCette Gauche au pouvoir n'est pas celle attendu par les électeurs. Toutes les augmentations voulues par ce gouvernements sont toutes des attaques envers le pouvoirs d'achats de million de gens. Les retraités sont attaqués, les SMICards aussi . . . Si Sarkosy avait sorti sont plan de budget comme le PS nous le présente ont aurait crier "Au Feu". La, calme plat. Calme plat aussi a l'encontre des frais d'intronisation de François Hollande, calme plat aussi à l’encontre de sa compagne, non divorcée qui vit donc aldutériennement avec François Hollande à l’Élysée. Il est vrais que François Mitterrand avait déjà en son temps posé les jalons des bizarreries de la vie "familiale". Sortons de ce paysage glauque pour revenir à la politique. La CGT avait appelé a voter F.Hollande, hors qu'entent ont actuellement de la part de ce syndicat "appel a la grève" . . . Là, je m’interroge sur le bien pensé de cette centrale syndicale qui au bout de 150 jours à peine de règne de ce gouvernement sort le carton rouge.
Un patron en difficulté (PSA) et en avant on vole a son secours en garantissant 7 milliard d'emprunts à la banque qui finance les achat de véhicules Peugeot.
Ont avait eu avec Sarkosy le sauvetage des banques, aujourd'hui ont sauve un industriel qui n'oublions pas ferme une usine en ayant fait des bénéfices les années précédente.
Tout cela pour dire, que la gauche ce n'est pas cela, ce que l'on voie aujourd'hui c'est du traitement au jour le jour. Pourtant le PS est resté dans l'opposition une quinzaine d'année, ils n'ont pas pris de notes pendant toute ces années pour nous sortir une gestion aussi désastreuse qui nous pénalise au plus haut point.
Redevenons acteur de notre destinée et arrêtons de croire ces fatalistes car si les banques ont perdues autant de fric il n'a pas été perdu pour tout le monde. Mais qui a posé la question de savoir le récipiendaire de tout ces milliards qui aujourd'hui gangrène l'Europe toute entière ?
Avec l'informatique, ont sait qui fait quoi et qui est qui. Alors pourquoi ne va t'ont pas faire "toc toc" comme pour les opération coup de poing anti drogue chez ceux qui nous ont mis a payolle ?
Droite ou Gauche, franchement Bernard je ne vois pas la différence, mais une chose me choque c'est que si c'était Sarkosy qui faisais cela, les journaliste, la rue, les syndicats aurait crier "AU FEU !"
Là, tout va bien, dormez tranquille ont pense pour vous.