Cécile Duflot, ministre du nouveau Gouvernement socialiste, intervient en faveur de la dépénalisation du cannabis.
Elle ravive ainsi
LA POLEMIQUE !
Quelle est la position des uns et des autres ?
A l’ UMP, on s’oppose
formellement à la dépénalisation du cannabis. Pour ce parti, ce signal
serait destructeur pour l’autorité morale de l’ État. Comment laisser les
citoyens se droguer en toute impunité ? Dépénaliser le cannabis, c’est
prendre un risque majeur pour la santé publique, surtout celle de nos
enfants : le cannabis est une drogue qui crée une dépendance et qui a des
effets néfastes sur l’organisme. Dépénaliser le cannabis n’entraînerait
en rien la fin des trafics : par exemple la consommation de
cigarettes est légale et pourtant la contrebande et les trafics en tous
genres sur le tabac sont extrêmement nombreux. En réalité banaliser le
cannabis, c’est repousser les barrières de l’interdit vers des drogues beaucoup
plus dures.
Au Front de Gauche, on considère que l’on ne doit pas
poursuivre les consommateurs mais mener la lutte contre les producteurs. Il y a
à ce sujet des sensibilités diverses au sein de cette formation. Un récent
sondage sur la dépénalisation, analysé en fonction de la « proximité
politique » indiquait que 42% des électeurs de JL MELENCHON étaient
opposés à la dépénalisation !
Au PS, les différences d’approche sont très importantes : Arnaud
Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls sont opposés à la dépénalisation. De
son côté, François Hollande exprime le souhait que l’usage de cannabis ne soit
plus sanctionné par une peine d’emprisonnement, le Président voulant toutefois
maintenir l’interdit et donc ne pas légaliser la consommation. Martine Aubry
répond qu'elle est favorable à la
dépénalisation de l'usage du cannabis : "Moi, je suis pour la
dépénalisation, et je pense que tant qu'on n'aura pas pénalisé réellement de
manière extrêmement forte ceux qui sont dans les trafics, ceux qui
s'enrichissent du cannabis, il est difficile de le légaliser. D'ailleurs, vous
avez vu qu'aux Pays-Bas, ils sont en train de revenir sur cela. Donc,
dépénalisation, oui, renforcement des sanctions sur les trafiquants, voilà les
deux mesures qui me paraissent essentielles aujourd'hui.". François Rebsamen,
chargé des questions de sécurité dans l’équipe de campagne de François
Hollande, avait suggéré au candidat la "contraventionnalisation de l’usage
des joints". Selon lui, cela permettrait de supprimer "150.000
procédures par an et les 47.000 peines non exécutées chaque année. En plus, ça
rapporterait de l’argent car la contravention serait de 85 euros."
Au F.N., on considère que dépénaliser
le cannabis serait "une solution de facilité profondément
dangereuse". Le parti d'extrême droite souhaite accentuer la répression
contre les trafiquants et les consommateurs de toutes les substances illicites.
ET VOUS, QU’ EN PENSEZ-VOUS ?
bonjour,
RépondreSupprimerje suis dans ces 42% contre la dépénalisation.
Cécile Duflot commence mal son mandat de ministre.
Elle devrait plutôt se pencher sur les problèmes de pollution atmosphérique responsable de MILLIERS de morts chaque année et du transport routier.
On attend toujours de réelles mesures pour le développement du ferroutage et transport fluvial.
Si elle a besoin de renseignements sur ces pollutions, elle peut se rapprocher d'un candidat EELV bien connu, le Docteur Souvet, de par ailleurs président de l'ASEF (association santé environnement de france)
Curieuse première sortie de cette dame sur un sujet qui mérite sans doute avant tout une concertation avançée avec les professions médicales, les services sociaux, les consommateurs plutôt qu'un effet médiatique d'annonce. Le discours de la méthode est à revoir.Souvenons nous pour la méthode des grands débats comme la dépénalisation de l'avortement, ou l'Abolition. Sur des sujets d'importance, l'approche, la connaissance reste la base du succès de l'entreprise. Robert Badinter, tu nous manques... où es tu???Signé Volutes de juin.
RépondreSupprimer" La Duflot " a encore manqué une occasion de se taire...mais n'en manque pas une... de faire parler d'elle. Il me semble que le sujet demande plus de concertation et de recul . Les tenants de la dépénalisation ont pour arguments , entre autres , que cette dernière permettrait un ralentissement, voire un arrêt des trafics et des "guerres" entre trafiquants mais ce serait oublier que la baisse du prix de la cocaïne rend le trafic de celle-ci plus juteux et donc cet argument devient obsolète .
RépondreSupprimerCependant , il est vrai aussi que "l'interdit" rend " l'objet " plus attractif aux yeux des adolescents ...mais la cigarette en vente libre n'empèche pas le jeune de fumer...Lorsqu'on commence à tenter d'argumenter , on se rend très vite compte que le problème est complexe...et qu'il serait un peu hâtif de s'en tenir à ..."il est interdit d'interdire" .
La prohibition structure un marché extrêmement lucratif ! Les chiffres du trafic mondial de drogue sont étourdissants. Cela montre bien que la "lutte contre la drogue" a jusqu'ici échoué !Au plus les systèmes répressifs se sont durcis, au plus il y a eu d'arrestations, de condamnations, de saisies, au plus le trafic a augmenté, avec son cortège de vies brisées, de maladies et de "règlements de comptes"...Bien entendu, au plus le marché est florissant, au plus le prix baisse pour les consommateurs.
RépondreSupprimerLa prohibition a donc démontré son parfait échec !
Plus de puissance et de structures pour le crime international, plus de consommateurs,plus de délinquance urbaine trouvant sa source dans le trafic de drogue...
La légalisation présenterait-elle quelques avantages ?
- dans le cadre d'une coopération internationale, les États prennent le contrôle de la production,des importations et de la vente. La vente illégale n'est plus compétitive, donc amenée à disparaître.
- il est possible de se concentrer sur une politique de réduction des risques, qui passe par une prévention accrue dès le plus jeune âge,et par des rapports librement consentis entre personnes dépendantes et équipes thérapeutiques, qui ont bien plus de chances de réussite que la simple répression.
Mais il y a aussi des inconvénients à une légalisation :
- augmentation de la consommation dans un premier temps
- risque d'effet d'aubaine par la création de filières depuis les pays de légalisation vers les pays de prohibition
Trancher dans ce débat est donc particulièrement ardu !
S'il me paraît évident qu'une lutte impitoyable doit être menée contre les mafias, je pense qu'il faut s'abstenir de toute politique répressive à l'égard des consommateurs.
Il me semble important de ne pas diaboliser l'usage des drogues, tout autant que de ne pas le banaliser.
Et si à la place du mot "cannabis" on mettait, "datura", "digitale", "tabac", "alcool"; Et qu'on essaie de tenir les même propos. Pour moi une drogue est un poduit fabriqué par l'homme comme des médicaments ou la transformation de certains végétaux grace à des produits chimiques. Je trouve inconcevable qu'une personne qui fait pousser du cannabis chez lui pour le fumer puisse être punie, alors qu'on peut faire pousser des patates qui sont de la même famille que la belladonna!!
RépondreSupprimerLa première participation de Gilbert aux débats de notre blog !!! Comme c'est une personne intelligente et sensible, cela ne peut être qu'une bonne nouvelle ! Bienvenue Gilbert !
RépondreSupprimerBien sur, les gochos-bobos-bien pensants défendront toujours la délinquance contre l'ordre, la drogue contre la santé de notre jeunesse, le drapeau rouge ou algérien contre le drapeau français
RépondreSupprimerce blog est une bonne plateforme d'expression por eux
Bonjour Anonyme,
SupprimerJe ne sais trop si ce blog est une bonne "plateforme d'expression" pour qui que ce soit, mais il me semble bien discerner que votre propre expression manque en même temps de clarté et de lucidité, sinon d'entendement !
Quel pourrait bien être le rapport entre délinquance et drogue d'une part et couleurs de drapeaux de l'autre ?
Je ne sache pas par ailleurs que quelqu'un ait défendu ici les idées que vous prêtez à votre triptyque "gochos-bobos-bien pensants que je parviens pas bien à identifier !
Je n'ai point besoin d'argumenter pour être contre toute forme de drogue qui rend les personnes artificiellement ''heureuses'' sans parler des dégâts annexes, décidément ces vert, ils y tiennent à leur cannabis, cela remonte à bien loin en passant par l'ancienne présidente dont j'ai oublié le nom tellement elle a marquer son passage.
RépondreSupprimerIl est ridicule de faire le parallèle entre le tabac et l'alcool qui sont sont certes dangereux à fortes doses, un peu plus que les patates!! mais de là à en faire un prétexte..Il faut arrêter ce délire écoeurant au nom d'un minimum de principes, les petits dealers, on n'a cas les éradiquer,on ne va pas vendre notre âme pour ces Co..., quant à moi, je puis vous dire, que si un individu se présente pour une embauche en puant le cannabis, il aura toutes ses chances.