Il suffit qu'une journaliste "balance" une info sur une remarque que tel dirigeant du PC a faite, ou pas, pour que ressortent, de la part de mes amis du Parti de Gauche, des propos qu'on croyait dépassés à jamais, emplis d'anticommunisme ! L'occasion fait le larron !
En réponse, mes amis du PCF ne se privent pas d'être à leur tour bien virulents...et quelquefois bien insultants, bardés de leur certitude que l'ancienneté et les faits de guerre leur donnent une supériorité inébranlable sur leurs camarades !
Cela me rappelle, de part et d'autre, une grande entreprise de la région marseillaise où le Directeur et ses amis du syndicat "maison", Force ouvrière, avaient trouvé la faille chez les militants de la CGT . Le système était particulièrement bien rôdé :
- le Directeur lançait à ses compères de FO une information plus ou moins bidonnée : untel de la CGT a dit que...
- Force Ouvrière relayait l'info auprès des travailleurs dans un tract : la CGT pense que...
- Personne ne faisait trop attention à tout cela, car le syndicat FO, à l'époque, était ultra minoritaire !
- La CGT se mettait alors à "répondre à la provocation" de FO, dédouanant par là même le Directeur à l'origine de la rumeur, et sortait 3 ou 4 tracts sur l'événement pour dire : la CGT n' a pas dit cela, elle ne le pense pas, les autres sont des menteurs, ils nous attaquent et nous sommes de pauvres victimes !
Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut la C.G.T qui creva !
En "répondant", elle avait donné à l'information un relief qu'elle n'aurait jamais eu, elle l'avait elle-même fortement relayée en s'en faisant le porte-voix, elle avait donné de l'importance à FO qui en avait peu...et elle avait surtout perdu son temps à des choses sans importance au lieu de se battre sur les revendications des travailleurs !
Pendant ce temps, FO négociait avec le patron les avancements, les augmentations de salaires, vendait du syndicat-assurance, remportait les élections et marginalisait le syndicat de luttes de classes !
35 ans après, la presse bourgeoise écrit : le PCF n'est pas content car Mélenchon fait cavalier seul !
Les camarades du PG : " Mais ils se prennent pour quoi, les cocos, ils osent critiquer Jean-Luc...sans lui, ils en seraient toujours aux moins de 2% de Buffet...Ils nous doivent tout, ils se servent de nous pour se refaire une santé, les staliniens !"
Les camarades du PC : " Taisez-vous ! Vous n'êtes que des anciens socialos ! Vous avez découvert le mot révolutionnaire grâce à nous, le parti des fusillés ! Les forces militantes, c'est nous ! La réflexion théorique, c'est encore nous ! Les élus locaux, c'est toujours nous !
Vous êtes un groupuscule : 12.000 adhérents contre 100.000 vous donnent tout juste le droit de nous suivre !"
Les camarades du NPA : "vous voyez, on vous l'avait dit ! Le PC a un seul objectif : nous piquer des électeurs ! C'est un parti social-démocrate qui veut l'union avec le PS ! Vous, vaillants révolutionnaires du Parti de Gauche, venez avec nous, on va les écraser !"
Pendant ce temps, la droite, le PS tracent leur route !
Les travailleurs attendent une force coordonnée qui impulse et organise les luttes ! Les 4 millions d'électeurs du Front de Gauche attendent un langage clair de rupture avec le libéralisme, qu'il soit droitier ou social-démocrate ! Bien plus de citoyens encore, abstentionnistes, dégoûtés, découragés, quelquefois électeurs du F.N., attendent "une autre manière de faire de la politique" !!!

ON CONTINUE COMME CELA OU ON ESSAIE AUTRE CHOSE ???
Je vais laisser répondre Maité, si tu le permets.
RépondreSupprimercliquez sur le lien "Maïté" pour découvrir la réponse d' Arsène !
SupprimerBien observé !
RépondreSupprimerDe la même manière on peut lire ici et là des considérations sur le PS et ses affaires intestines. Ce n'est pas forcément inintéressant mais le chômeur en fin de droits ou la mère seule qui rame avec un demi-salaire ont d'autres préoccupations auxquelles on ne répond pas quand on glose sur l'effondrement moral de ce qui reste de la gauche du PS...
La belle unité du Front de gauche est-elle en train de se fissurer ? La querelle a éclaté à partir de la date du 30 septembre pour la manifestation contre la « règle d’or » et le traité Merkozy, proposée par Jean-Luc Mélenchon sans concertation. Est-ce bien le moment ?
RépondreSupprimerLes uns au Parti Communiste : « Il se prend pour qui ce Mélenchon ? Son parti est un groupuscule de 12.000 adhérents. Nous, nous sommes 100.000 et il nous pique nos idées … »
Les autres au Parti de Gauche (PG) : « Il se prend pour qui Pierre Laurent ? Le PC est resté stalinien. Si nous n’étions pas là, il serait toujours à 2% ». Et le reste à l’avenant.
Entre les deux, le NPA d’Olivier Besancenot souffle sur les braises décernant des brevets de social-démocratie aux uns et de vraies révolutionnaires aux autres. Accusant le PCF de vouloir piller ses voix aux élections et tentant d’attirer à lui les militants du PG.
Sur les côtés, le PS, l’UMP et le FN comptent les points. Et poursuivent la mise en œuvre de la politique ultra-libérale à droite et social-libérale à gauche. Emmanuel Vals, ministre de l’Intérieur, a enfilé les pantoufles de son prédécesseur, Claude Guéant et expulse les Roms à tour de bras. A Marseille, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lance un plan « tout sécuritaire » et impose une nouvelle intercommunalité à défaut de plan de réindustrialisation de la ville et de relance de la filière maritime portuaire et navale. Le gouvernement annonce des augmentations d’impôts mais renâcle quant à l’imposition des grandes fortunes.
Pendant ce temps, les politiques d’austérité se profilent à l’horizon 2013. Les plans de licenciements chez PSA, Alcatel Ulcent et ailleurs font la course en tête. Le nombre de chômeurs s’envole. La situation des Français devient de plus en plus difficile. L’organisation du référendum sur le traité budgétaire européen (la règle d’or) n’est toujours pas acquise et si la gauche radicale poursuit sa querelle, elle ne le sera jamais. L’amnistie des syndicalistes condamnés sous le règne de Nicolas Sarkozy n’a toujours pas été décidée. La loi sur l’interdiction des licenciements boursiers n’est toujours pas à l’ordre du jour.
A la Bastille, sur les Plages du Prado, sur la Place du Capitole à Toulouse, à Lille, à Bordeaux, Nantes, Bastia, partout dans le pays nous avons clamé que nous ne lâcherons rien. Allons-nous lâcher cette belle construction en mouvement qu’est le Front de gauche ?
Amis, frères et camarades du Parti de Gauche, du Parti Communiste Français, de la Gauche unitaire, de la FASE et autres associations, mouvements et anonymes qu’allez-vous faire des quatre millions de voix que vous avez récoltés lors de l’élection présidentielle ? Qu’allez-vous faire de ces centaines de milliers de personnes que vous avez rassemblées dans tout pays ? Vous avez fait se lever une espérance, les militants ont retrouvé le goût du bonheur. Ensemble, nous avons renoué les fils de notre histoire. Et, pour je ne sais quelle notion de préséance, de je ne sais quels brevets de sociaux-démocrates ou de révolutionnaires, vous prendriez la responsabilité de tout jeter aux oubliettes de cette glorieuse histoire ?
Nous avons trop souffert précisément de ces querelles et de ces divisions.
L’unité est vitale. En 1936, c’est le peuple des ateliers, des bureaux, des magasins qui a imposé l’unité aux centrales syndicales notamment entre la CGT et la CGTU. Dans les années 1970, c’est le même peuple qui réclamait un gouvernement populaire et un programme commun. Nous en connaissons les déboires mais c’est quand même la volonté populaire qui a imposé l’unité à toute la gauche. Ce que le peuple veut, le politique le peut.
La politique n’a qu’un seul but, prendre la pouvoir. On peut avoir les meilleures idées du monde, sans le pouvoir elles s’avèreront inutiles. Pour y parvenir, la gauche radicale (celle qui a retrouvé ses racines idéologiques) a besoin d’unité, le reste n’est que littérature et contes à dormir debout.
Moi j' ai connu cela avec la CFDT qui annonçait les potins , relayait les infos de la direction donc qui semblait avoir une plus grande activité que la CGT qui elle, essayait de résoudre les problèmes et par conséquent demandait un effort d' investissement plus grand mais qui 'payait' lorsque l' on arrivait au but
RépondreSupprimerMa déception en ce moment , est que jé pense que Mélenchon et le PCF ne se démarquent pas assez de Hollndréou et son Parti Sournois. "Ayants droits, brave, dévoué ,de gauche ..." sont des mots qui ne devraient plus etre employé compte tenu de la dérive droitière de nos dirigeants actuels : ("Les 4 millions d'électeurs du Front de Gauche attendent un langage clair de rupture avec le libéralisme, qu'il soit droitier ou social-démocrate ! Bien plus de citoyens encore, abstentionnistes, dégoûtés, découragés, quelquefois électeurs du F.N., attendent "une autre manière de faire de la politique" !!!")
Il y a de la part de chacun d'entre vous cette aspiration à l'unité de tous ceux qui ont un intérêt évident à un changement radical à gauche ! Si j'écris que "je suis inquiet", c'est parce que je retrouve ici et là, dans les propos des copains, ce que j'ai laissé il y a 27 ans, alors que, comme le détaille avec ferveur Maurice dans sa contribution,j'ai retrouvé en avril-mai-juin derniers l'enthousiasme de ma jeunesse, le Peuple de Gauche debout, l'espoir et la volonté d'en découdre !!! Ne gaspillons pas à nouveau cette énergie ! Combien j'ai vu partir de camarades, quelquefois parmi les plus actifs, parce qu'ils n'arrivaient plus à convaincre de l'intérieur qu'il fallait changer notre manière d'appréhender les choses...Combien j'ai vu de militants usés, découragés, qui n'étaient plus jamais dans l'euphorie et se contentaient de comptabiliser des timbres, des cartes, des vignettes ou des journaux et des pots de muguet ! Les gens de mon âge ont vécu le déclin du PC "en live", progressif mais inexorable, en l'espace de 30 ans à peine...Pour paraphraser les commerciaux, je dirais : "la demande existe"...Si nous sommes capables de perdre autant de voix entre les présidentielles et les législatives, c'est que l' "offre" n'est pas à la hauteur !!!
RépondreSupprimerC'est vrai, Bernard, la demande existe
Supprimerprobablement mais il n'y a
plus de Georges Marchais pour que l'offre
soit à la hauteur !
Bonsoir Patrick ! Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème d' homme (ou de femme), cela n'a à mon sens qu'une influence marginale malgré la personnalisation du pouvoir dont il faut tenir compte malgré tout !
SupprimerDes bises à Miss Marjorie !
Je viens de lire le commentaire de Maïté. Je comprends mais gardons nous du culte de la personnalité. Merci, nous avons déjà donné, beaucoup. Beaucoup trop. Ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui est en cause, en tout cas dans mon esprit, ni Pierre Laurent ou tel autre porte-parole du Front de gauche. A mon sens, ce qui est cause c'est l'esprit d'appareil qui anime tel ou tel militant, responsable intermédiaire. Je pèse mes mots, ceux qui confondent lutte de classe etlutte de place. Nous les petites mains militantes on en a assez de ces querelles boutiquières. Pendant qu'ils se disputent le leadership, c'est nous qui payons la facture et elle est de plus en plus lourde. Alors, disons-leur, arrêtez vos conneries de préséance qui fallait que Mélenchon consulte les autres avant de lancer une date. A attendre que tout le monde soit d'accord, le traité sera voté au Parlement. Dans mon esprit, accepter la date du 30 septembre n'est pas un ralliement au panache blanc de jean-Luc Mélenchon. Le temps aujourd'hui, n'est pas aux querelles mais de faire de ce 30 septembre une journée dont l'histoire se rappellera, un tel succès que François Hollande sera contraint d'organiser un référendum. Le temps n'est plus aux lamentations et aux critiques du PS (il est ce qu'il est parce que la gauche révolutionnaire et progressiste a perdu de son influence, qu'elle reprenne du poil de la bête et le PS reviendra sur des conceptions politiques plus sociales) mais à créer le rapport de force, car tout est rapport de force, nécessaire pour le faire changer de cap. Il y a urgence. Il me revient en mémoire ces vers d'Aragon, la Rose et le réséda : "Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat". Ras le bol de voir les idées de la droite la plus réactionnaire progresser inexorablement dans la population et que nous, nous soyons inaudibles. La colère m'empêche de trouver les mots justes, alors je la jette en pâture.
RépondreSupprimerMaurice, laisse passer la caravane. Il y a ici ou là effectivement quelques "cadres" à qui il manque la photo front de gauche et qui surfent sur des polémiques à la con en vue de congrès improbables. Même parmi nous, il y a des porteurs de moustaches en puissance. Eux aussi ils devront la rabattre de plus en plus. Et la fête de l'huma vient de montrer qu'ils n'ont que l'avenir qu'ils s'imaginent. Pour un qui rentre dans l'histoire, cinquante strapontins passent à la poubelle
SupprimerOn s'en moque des "dirigeants" ! Pour moi, JLM a été un bon porte-parole, un bon candidat pour les présidentielles, il a su trouver le ton juste, il a la culture politique et la culture tout court, il a indéniablement des convictions fortes...Si demain il n'était plus là, il y aurait un ou une autre représentant(e) de nos aspirations...Il y a 3 choses importantes: le programme, le programme et le programme ! Soyons capables de partir au porte à porte avec le programme, comme en 1972 avec le PCG, vous verrez que le nom du dirigeant posera moins de problème ! Soyons capables de rédiger un véritable projet de société, de lui donner un nom à cette nouvelle société (parce que c'est plus facile !), AVEC les citoyens, par eux, pour eux...Il faudra faire des concessions, entre nous, avec les gens ? Tant mieux, cela nous évitera d'être totalitaires, une tentation que certains d'entre nous peuvent quelquefois ressentir !!!
RépondreSupprimerPosons les bases (le marxisme devrait nous y aider fortement ) et ouvrons le débat sur les voies de passage, sur la stratégie de conquête du pouvoir, sur les étapes nécessaires ! Ouvrons le débat pour entraîner l'adhésion, l'implication ! Cette révolution, nous la voulons citoyenne, pas conçue par Mélenchon, Laurent, Autain, Piquet et les autres ! Eux, ils sont nos porte parole, pas plus...S'il suffisait de changer Mélenchon pour gagner et aller au socialisme, je suis (presque lol) certain que lui-même en serait d'accord ! Je crains que ce ne soit pas là le problème et que cela soit plus compliqué !
... Ah ben si le FdG se décide à être vraiment anticapitaliste, et cesse de rester le cul entre deux chaises, pour être la fureur révolutionnaire avant les premiers tours et socialo compatibles avant les seconds tours ... mais là camarades, pour me décider il va falloir persévérer, et confirmer sur le terrain des luttes ET des élections ... (°o°)
RépondreSupprimerBonsoir, Bruno ! C'est effectivement à mon sens ce qu'il convient de faire : un positionnement radical, un programme radicalement anticapitaliste, la dénonciation des faux-amis, le refus de soutien (y compris par l'abstention, soutien déguisé) à la politique socio-libérale...Et confirmer tout cela en coordonnant et impulsant les luttes !
RépondreSupprimerIci à la fête de l' Huma, c'est pas ces questions kon se pose, c la fraternité, c l'amitié, c la solidarité, c le vrai débat 6toyen. Pas de blème entre Pierre et Jean-Luc, ils l'ont dit publikement. L'important c la lutte, k marades !
RépondreSupprimerLa lutte ? La lutte pour quoi faire ? Allons-nous passer le reste de notre existence à lutter pour sauvegarder le peu d'acquis sociaux qui nous restent ? Est-ce cela la seule perspective que nous devons offrir au peuple ? Suffit-il de résister ? Certes, il faut le faire mais ce n'est pas le plus important. Le plus important c'est la victoire.
RépondreSupprimerBonjour à tous, bienvenue à nos "nouveaux" contributeurs du week-end ; Daniel Fleury et Alexis !
RépondreSupprimerMaurice, pour reprendre une formule régulièrement utilisée par les sportifs : "seule la victoire est belle" !
Mais l'expérience nous montre que sans développement des luttes, il n'est pas de victoire possible !
Cela dit, Maurice, après une courte réflexion (ça m'arrive !) ton expression "...perspective à offrir au Peuple" résonne en moi comme un lointain souvenir d'une réunion à laquelle je participais il y a 28 ans...Ce jour là, irrité de voir et entendre des copains qui tenaient à montrer leur abnégation, leur dévouement total à "la cause", leur qualité de martyr consacrant leur vie entière à la classe ouvrière, j'avais jeté un grand froid en tenant à peu près ce discours : croyez-vous que les gens vont nous rejoindre si on leur donne cette image ? croyez-vous qu'ils aient envie de négliger leurs épouses (ou époux), leurs enfants, leurs passions, leurs loisirs et de devenir des martyrs ? Donnons-leur l'image de gens équilibrés, qui pensent, qui rêvent, qui mangent, qui boivent, qui font l'amour et la fête, tout en luttant pour un monde meilleur ! Offrons leur la perspective d'une vie différente mais pas au prix du sacrifice militant de notre propre vie...Ce jour-là, j'avais proposé d'organiser des réunions de cellule sur la place du quartier, en public, et de parler des problèmes concrets de la population au lieu de compter des timbres...Je suis devenu suspect au yeux de quelques-uns des participants !
RépondreSupprimerIl faut faire taire les polémiques mais il faut être clair sur les divergences. La mollesse de Pierre Laurent, héritée de son père, est peu compatible avec le caractère de Mélenchon, dominateur, imbu de sa personne, caractériel. Mais on s'en fout, ils comptent pour du beurre tous les deux. Il s'agit pas de faire une statue, il s'agit pas de garantir un poste ou des revenus, il s'agit de l'avenir de tous ceux qui n'en peuvent plus de la misere, du chomage, du mal logement, de cette europe qui nous écrase sous l'austérité. Alors, pardonnez moi, s'ils sont pas capable de s'entendre, qu'ils s'en aillent on fera sans eux
RépondreSupprimerBonsoir Jean-Michel !
RépondreSupprimer1/ Totalement d'accord avec vous sur la nécessité de faire apparaître les points de désaccord et de les régler dans la clarté, y compris sur la "place publique"...
2/Je vous laisse la responsabilité des qualificatifs dont vous affublez Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon !
3/Assez d'accord avec vous sur le piège du culte de la personnalité
Bonne soirée !