MARSEILLE trafique...
MARSEILLE magouille...
MARSEILLE triche...
MARSEILLE exagère....
MARSEILLE ment....Marseille, Marseille, Marseille....
Quelle image de notre magnifique ville !
"Je suis né à Marseille.

C'est pour ça que j'aime cette ville, ma ville. Elle est belle pour cette familiarité qui est comme du pain à partager entre tous. Elle n'est belle que par humanité. Le reste n'est que chauvinisme. De belles villes, avec de beaux monuments, il y en a plein l'Europe. De belles rades, de belles baies, des ports magnifiques, il y en a plein le monde. Je ne suis pas chauvin. Je suis marseillais. C'est-à-dire d'ici, passionnément, et de tous les ailleurs en même temps. Marseille, c'est ma culture du monde. Ma première éducation du monde.
C'est par ces routes de navigation anciennes, vers l'Orient, l'Afrique, puis vers les Amériques, ces routes réelles pour quelques-uns d'entre nous, rêvées pour la plupart des autres, que Marseille vit, où que l'on aille. Paris est une attraction. Marseille est un passeport. Quand je suis loin, et cela m'arrive souvent, je pense à Marseille sans nostalgie. Mais avec la même émotion que pour la femme aimée, délaissée le temps d'un voyage, et que l'on désire de plus en plus retrouver au fur et à mesure que passent les jours.
Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de l'amour. (...)
J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi. Mais seulement une porte ouverte. Sur le monde, sur les autres. Une porte qui resterait ouverte, toujours."
Marseille, Jean-Claude IZZO.
Edition Hoëbeke, 2000
Edition Hoëbeke, 2000
Marseille, c'est aussi cela, MARSEILLE insoumise, MARSEILLE mélangée, MARSEILLE fraternelle, MARSEILLE des luttes !

Depuis quelques temps, on assiste à une flambée de violence spectaculaire !
Affirmons immédiatement que la délinquance dans la cité phocéenne n'est pas, d'après toutes les
sources officielles et judiciaires, plus élevée que dans les grandes
villes de France et leurs banlieues. Mais comme Marseille n'a pas "expulsé" en lointaine périphérie les quartiers difficiles et les problèmes économiques, les crimes se
produisent en centre-ville, et sont de fait beaucoup plus visibles et
médiatisés !
Cependant, il
ne faut pas nier non plus l'extrême violence de la manifestation de la
criminalité à Marseille, et l'apparition d'une forme particulière de
délinquance.
Marseille est l' une des plus pauvres des grandes villes françaises, où le taux de chômage est bien plus élevé que la moyenne nationale. Le trafic de drogue rapporterait 8 000 à 10 000 euros par jour aux trafiquants,
qui font ainsi vivre tout une famille, des "nourrices" –retraités qui
gardent les produits-, aux "minots" -des enfants parfois déscolarisés
qui touchent 50 à 100 euros pour faire le guet. C'est un véritable
système économique parallèle qui s'est donc mis en place à Marseille,
pour pallier la pauvreté...
OUI, il faut RENFORCER LES EFFECTIFS DE LA POLICE NATIONALE, oui il faut DONNER LES MOYENS AUX FORCES DE POLICE de lutter contre la délinquance, OUI il faut que la Justice fasse son travail et en ait les moyens !
MAIS CELA NE SUFFIRA PAS !
Les raisons d'une telle violence étant socio-économiques, elles
doivent également être traitées en amont, en proposant à moyen terme
notamment des mesures pour lutter contre la pauvreté et le chômage qui font rage dans la cité phocéenne.
Cela me semble être le seul moyen de lutter durablement contre la violence !
" Il faut mettre fin aux règlements de compte meurtriers qui touchent la région marseillaise depuis quelques mois... Mais ce n'est certainement pas en faisant quadriller la ville par l'armée que l'on pourra y faire face. Son métier n'est pas de lutter contre le crime. Cela ne règlera pas les problèmes. Les habitants des quartiers, en plus des difficultés d'emploi, de logement, de pouvoir d'achat n'ont pas besoin qu'on les fasse vivre dans des camps militarisés. C'est par les vertus de l'État de droit, de la démocratie et de la justice sociale que l'on pourra réellement changer les choses.
Il faut démanteler les trafics grâce à une police d'investigation dotée de moyens suffisants, il faut répondre, aux problèmes sociaux qui sont particulièrement forts à Marseille. La pauvreté qui règne dans les quartiers est le résultat de longues années de politiques libérales qui ont détruit l'économie et l'emploi au profit des marchés financiers.
Pour en sortir, il faut des choix courageux qui pourront empêcher que les trafiquants y fassent leur terrain de jeu et y détruisent des vies. Il faut proposer un avenir aux jeunes en les sortant du chômage et de la précarité qui sont leur quotidien. Marseille, trop longtemps délaissée, doit faire l'objet d'un effort particulier de l'État avec un véritable plan de relance. C'est avec les habitants, les associations, les éducateurs, les enseignants, les travailleurs sociaux, les agents des services publics que les autorités doivent agir. Ce sont eux qui doivent colorer de leur soif de vivre les quartiers de Marseille."

En ce moment ce serait plutot Marseille sans soleil comme l'a filmé Paul Carpita.
RépondreSupprimer"Marseille ville méchante, Marseille comme un aimant" (Gilles Ascaride, Quartiers Nord)
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerValls comme ses prédécesseurs et les collectivités locales se mettent le doigt dans l’œil jusqu'à dans l'omoplate en tablant sur des caméras.
je viens de lire "Manuel Valls a beau jeu de promouvoir la vidéosurveillance à Marseille : la cité phocéenne a d'ores et déjà décidé de déployer de 1500 à 1800 caméras d'ici 2014, avec "près de 40 policiers municipaux affectés 24h/24 à la visualisation des images", pour un budget d'investissement de "9,8 millions d'euros auxquels s'ajoutent 3 millions d'euros de frais de fonctionnement annuels". 200 caméras de surveillance devaient être opérationnelles en septembre, 300 en décembre."
Or les malfrats se moquent des caméras: soit ils vont hors champ visuel soit ils sont masqués légalement par casque intégral remplaçant avantageusement les bas de femme de l'époque.
Il y a eu des braquages de bijouterie, une homme poignardé à Istres ... les malfrats courent toujours malgré la quantité de caméras des magasins ou de la ville.
Aujourd'hui sur FRance Info, on disait qu'il y avait 1 braquage de bijouterie / jour. Les voleurs courent aussi toujours.
Avec les effectifs assis tranquillement derrière des écrans de contrôle de caméras et radars, l'argent dépensé inutilement à 80% dans ses appareils, il vaudrait mieux mettre en place des équipes de policiers patrouillant, quadrillant rues et quartiers... comme cela se faisait voici fort longtemps. -(mes parents étaient policiers à Marseille et je connais un peu le milieu et les pratiques)
Tant que l'on regardera les problèmes par le petit bout de la lorgnette on ne les résoudra pas.
Ceci étant, Marseille a toujours été un centre mafieux, de banditisme. Mais en général c'était du grand banditisme;: les agressions individuelles étaient moindres que maintenant.
Souvenez vous en 43, les vieux quartiers étaient des repères, les labyrinthes où la police n'intervenait quasiment pas. Et c'est avec plaisir que les autorités, les urbanistes aussi, de l'époque sans le dire ouvertement mais étaient content que les allemands fassent le sale boulot.
Aujourd'hui, la situation s'est aggravée car on ne met plus les moyens policiers pour assurer la tranquillité de la ville (mais c'est aussi vrai ailleurs) - les moyens existent mais sont affectés à d'autres tâches, c'est dit en filigrane par le préfet aujourd'hui pour repousser l'idée de l'armée -
Il est moins risqué et plus rentable d'arrêter (et encore maintenant plus avec les radars automatiques) un automobiliste qui roule à 100 km/h au lieu de 90 que de patrouiller dans les quartiers dit chauds.
Au lendemain de la guerre, fin année 40 et années 50 la pauvreté existait aussi, les problèmes de logements aussi (j'ai connu personnellement ces problèmes) mais il y avait tout de même plus de respect avec ses voisins, moins d'agressions gratuites. Même les pompiers se font agresser gratuitement. Quel but recherché? La crise de ces dernières années n'explique pas tout. Il faut bien admettre qu'il y a aussi un problème dans les comportements et rapports sociaux.
Quand un instit, un pompier est agressé la cause n'est pas dans la crise mais dans le cerveau de demeurés.
Le libéralisme que je déteste, exacerbe les problèmes mais ne les créé pas tous.
Un aspect qui n'enlève rien, René, à vos observations : si le problème était dans le cerveau de certaines personnes, il s'agirait donc d'un état pathologique ? Comme ces agissements sont assez répétitifs, pourrait-on évoquer une contagion, une épidémie ? Il ne faudrait donc plus punir mais soigner !!! Et puis, une IRM pourrait nous indiquer qui est prédisposé, la prévention serait un jeu d'enfant ! On pourrait même peut-être les ficher à l'âge de 3 ans !!!
RépondreSupprimerPlus sérieusement, la violence se généralise, sans même aller jusqu'aux excès dont nous parlons ici...N'y aurait-il pas un lien avec le fait que les mots se raréfient et que quand on n'a pas les mots pour aborder un conflit, on cogne ?
Quand on lit certains blogs et la manière dont ils sont rédigés, dans le fond et dans la forme, on peut légitimement se demander si le crétinisme n'est pas né sur les bords de la Mer de Berre et si justement, le problème n'est pas la capacité intellectuelle à manier les concepts et les mots .
Dans le problème qui nous occupe, il n'y a aucune spontanéité...Il y a une forme de délinquance violente que nous ne savons ni contenir, ni réprimer avec les moyens qui sont donnés à la prévention et à la répression. Il ne me semble pas y avoir de cerveaux dérangés mais des "cerveaux" qui animent des réseaux au nom de l'appât du gain et de l'argent facile, dans un monde où cet argent est roi !
Vivement l' Humain d' abord !
Celui dont vous parlez ironise souvent sur le blog de la provence à propos des reglements de compte à Marseille. Il est tellement idiot qu'il veut comparer avec Istres pour dire que chez nous on est plus tranquille grace à son copain le repris de justesse
RépondreSupprimerVous êtes étonnés que ce soit une socialiste qui fasse appel à l'armée ? Il faut voir quelle soicialiste. Rappelez vous : Guérini avait dis que quand il serait maire de marseille, elle serai première adjointe, on l' a échappé belle avec cette élue dont le mari a été impliqué dans les affaires du conseil régional et dans celles de la communauté urbaine et viré des deux. Elle, la samia, elle fait dans le clientélisme communautatriste dans les quartiers nord. Du beau linge
RépondreSupprimerPourquoi s’arrêter la ? Alors qu’il suffit de prendre la population des citées incriminées, de les enfermer dans des stades et pourquoi pas prévoit des wagons (ceux de maintenant sont plus grands qu’en 1940, on fera des économies d’énergie). Pour la destination et la solution la plus radicale possible, je laisse le soin à celle qui a proposée l’idée d’imaginer la suite.
RépondreSupprimerC'est un véritable plaisir de lire Lucien ALIZARD sur ce blog ! La magie facebook !!! Nous nous sommes rencontrés il y a peu, environ 33 ans, et retrouvés sur ce réseau social...Bienvenue Lucien !!!
RépondreSupprimerMerci Monsieur Marcellino pour ce commentaire, je vois que vous êtes bien informé !
RépondreSupprimer"istres de 39 amour" ???
RépondreSupprimerje connais bien, hélas, cet individu sans foi ni loi et ses délires...Il n'a aucun respect pour personne et son blog est un ramassis de racontars, d'injures, de mises en cause personnelles, et autres propos de terrasses de bar ! Il a besoin de nuire pour exister, de changer fréquemment de camp pour faire de la politique, de soutenir ou d'être soutenu par des personnages douteux ayant eu affaire avec la Justice ! Un jour où je parlais de son blog avec une petite personnalité politique locale, j'ai entendu déclarer : "il me casse les c....... avec son blog, mais s'il n'avait pas ça, sa vie serait tellement vide...", c'est tout dire !
n'est ce pas l'idolatrie de cette ville, au travers des pagnoleries, des gualéjades, de l'OM (avec un langage hors du commun) Aux soi-disants marseillais : votre accent, vos blagues au raz du caniveau, votre racisme vis a vis de ceux qui viennent tenter de créer de l'emploi, vos "tombés du camion" (savez vous que beaucoup de fournisseurs de matériel informatique ne veulent plus livrer ?) RAS LE BOL ! STOP !
RépondreSupprimer40 ans à marseille, j'ai travaillé avec des vrais marseillais qui se prenaient pour les "cadores" (je ne sais pas écrire ce mot) .
j'ai créé mon entreprise, MAIS, je n'étais pas juif, pas pied-noir, pas arménien, pas corse, pas arabe, pas de la mairie, pas de la CCI, pas de la Mafia socialo, avec un couleur de peau, et des yeux qui ne vous ressemblent pas et avec un nom bien différent, et bien, malgré tout le courage et la bonne volonté de mon équipe, on n'a pu s'en sortir que d'une façon, aller travailler sur Lyon Grenoble
voilà mon constat. je suis partie de marseille et ne regrette rien.
Un certain contributeur a tellement décrié les Lorrains venus travailler sur Fos, voilà le racisme le vrai, pourtant c'est eux qui avaient le savoir et celà n'a pas été drôle pour le déraciment des familles, alors 40 ans après les choses n'ont fait qu'empirer.Marseille est pourrie, tous les arrondissements, pas que les quartiers nord, les habitants de marseille n'aiment pas leur ville, sauf quand l'OM gagne un match, "ils sont fiers" bon !
Pourquoi ? des politiques corrompus ? Gaston qui a ridiculisé sa ville pendant des décennies ? Gaudin qui a continué ? Pezet (tiens j'y ai travaillé au CR à l'époque, quelle honte) Guérini, Andrieux , vauzelle ??
C'est mon petit coup de gueule et vous prie de m'en excuser, car contrairement au cliché, Marseille n'est pas une ville accueillante, c'est une ville, où il faut PAYER si tu veux travailler. Alors voilà le résultat
bon week et merci à BB.
malaka
Bonjour Malaka ! Pour un coup de gueule, c'en est un !!! Qui me laisse quelque peu pantois...Car il me semble qu'il y a dans tout ce que vous dites une exagération...toute marseillaise ! Une outrance...méridionale ! Nous voici encore dans les clichés...
RépondreSupprimerJe suis marseillais depuis 4 générations seulement, blond aux yeux bleus, plutôt discret, je ne crie pas dans les endroits publics, j'essaie d'être courtois au volant de mon véhicule, je m'arrête pour laisser traverser les piétons,...Quand mon fils était tout gamin, je l'ai emmené au Stade de l' OM parce qu'il voulait "faire comme ses copains" et je me souviens encore de lui avoir fait la leçon sur les supporters adverses insultés alors qu'ils pourraient être des amis "dans la vie normale", sur l'horreur des insultes racistes contre le gardien du PSG, sur l'intérêt du "beau jeu" même s'il est pratiqué par les autres...Nous avons même fait une leçon de vocabulaire sur "adversaire/ennemi" !!! Cette ville est tellement ouverte, mélangée, perméable qu'elle comprend sans aucun doute parmi les siens des gens tels que vous les décrivez, mais tellement d'autres aussi ! Prenons l'accent : savez-vous que celui qui est toujours imité en le "forçant" pour le ridiculiser est celui des poissonniers/ières, maraichers et autres, c'est à dire un accent marseillais déformé par l'entrée massive des italiens très présents dans ces professions ? L'accent marseillais n'existe plus que dans la campagne provençale, chantant, chaud et sympathique...A chaque vague d'immigration et d'accueil, il a été modifié et dévoyé ! Marseille, c'est un peu ce que vous dites, c'est vrai, mais c'est aussi une culture, des traditions, un riche mélange de populations...Il n' y a pas de "nuits rouges des banlieues" à Marseille, il n'y a pas plus de délinquance qu'ailleurs, il y a moins de ghettos que dans bien des villes, il y a un brassage salutaire et le racisme est présent mais en diminution, nos enfants grandissant ensemble ! Finalement, c'est plus compliqué et moins caricatural qu'on ne croit !!!
Bonne soirée...
Malaka, que je ne connais pas, a sans doute raison. Moi aussi, après cinquante-neuf ans de vie marseillaise, j'ai fui tant elle est devenue insupportable. Je ne suis donc pas un idolâtre mais ... Il y a toujours un mais. Ce sont les médias qui donnent une image déformée de la ville. Quand les journalistes parisiens viennent à Marseille ils s'installent à la terrasse de l'OM Café et attendent que la blonde poissonnière installe son étal pour l'interviewer et ils remontent ensuite dans la capitale. Pourtant, Marseille ce n'est pas que ce que vous en dites. Savez-vous, par exemple, que la région PACA et Marseille sont le deuxième pôle de recherche scientifique après l'Ile de France ? Savez-vous que c'es dans les ateliers de l'entreprise de réparation navale Groignard que dans les années 70, lors du premier choc prétrolier, ce sont ses ingénieurs qui ont inventé le bulbe avec deux petites hélices que l'on trouve désormais à l'avant des navires pour économiser le fuel. Pour les remercier, l'entreprise a été fermée. Ou encore que dans les sous-sols de la Fac St. Charles ont été découverts les principes de la mécanique des fluides. Je ne vous parle pas du rôle majeur qu'ont joué nos chercheurs dans la lutte contre le SIDA. Les marseillais ne sont en rien responsable des difficultés que vous avez rencontrées. Vous avez été victime du clientélisme qui gangrène la cité depuis l'époque Defferre. Tout cela s'est arrêté à la suite de décisions politiques (voir ce que j'écris par ailleurs). Voilà, entre autres, les raisons pour lesquelles malgré tout je tire quelques fierté de cette ville bien que j'y sois né par hasard.
Supprimerbonsoir MR bourelly, oui c'était un coup de gueule, car Marseille est une jolie ville, avec beaucoup d'atouts, Marseille devrait être dans les premiers ports, Marseille devrait être dans les premiers sites touristiques visités en France, Marseille devrait..
RépondreSupprimer, mais Marseille reste la ville où il y a le plus de règlements de comptes, le plus de vols (dixit la provence : 3 mamies à l'hôpital suite a des agressions) Chaque émission de TV sur marseille, cette ville est tournée en dérision et ridiculisée, à commencer par le maire, et puis tout le reste, l'OM, la "grande gueule"
aujourd'hui(le patron de la RTM n'est il pas aux grandes gueules ...)oui j'habite loin, très loin, mon véhicule est toujours immatriculé 13, quelles réflexions : "plus belle la vie", l'OM, les "Réglements de compte" "la crasse et la délinquance"..
jamais rien de positif, je reste interrogative.
Pour conclure, marseille et moi, c'est un pacte d'amour qui a été rompu, mais ....en amour tout est possible n'est ce pas ?
bonne nuit cette fois
malaka
Malaka, on sent que malgré tout, vous aimez toujours Marseille ! Et on est toujours plus exigeant avec ceux qu'on aime qu'avec les autres ! Dans votre énumération, vous oubliez de citer :
RépondreSupprimer- un taux de chômage et de pauvreté ahurissants dans cette belle ville !
- une politique qui a créé un déséquilibre énorme entre le sud et le nord de la ville (depuis bien longtemps !)
- un centre ville de plus en plus conçu pour les touristes, excluant les marseillais !
j'en passe et des pas tristes !
C'est vrai que Marseille a des atouts, mais Marseille souffre !
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerQuel beau coup de pu pour le gouvernement que d'un seul coup s'appercevoir que Marseille est une des capitales mondiale de l'insécurité. Voila ou des années de laxisme de la part des élus de tout bord nous ont mené et pas qu'a Marseille. Nous n'avons pas entendu Martine Brochen-Aubry s'exprimer sur le sujet ni la dinde du poitou qui lorsqu'elles étaient dans l'opposition s'offusquaient dés qu'un de leurs protégés était pris à partie par la police. C'est vrai que tout le monde trouve normal que des gens surtout des jeunes vivant dans des logements sociaux roulent avec de grosses voitures que le plus honnête des travailleurs auraient du mal à se payer. L'appat de l'argent facile conjugé a la cécité chronique de nos chers élus nous ont conduit dans une impasse de laquelle il sera fort difficile d'en sortir 'sans dégats collatéraux'. Le fameux nettoyeur haute pression prôné par un certain Nicolas avait relevé le tolé général, mais aujourd'hui nos amis de gauche commencent eux aussi à repenser à la question. Il faut que nos forces de l'ordre puissent avoir carte blanche pour tenter d'éradiquer le fléau qui est pire que la compilation de la peste, du choléra, du tipus et du sida réuni, et que les politiques et autres personnalités connues se mettent un peu en veilleuse plutot que de tirer à boulets rouges sur celles et ceux qui veulent tenter de trouver une solution à tout ces maux qui minent nos villes et villages.
Marseille est une belle ville, avec de nombreux atouts, mais l'image colporté est bien piêtre.
dans beaucoup de villes il a été demandé aux forces de l'ordre (police municipale et nationale) de ne pas troubler la paix sociale, et ce n'est pas un scoop...
.
Bonjour Anonyme...
RépondreSupprimerQuelques observations, si vous le permettez :
- il est inexact de prétendre que Marseille est une "capitale mondiale de l'insécurité"...
- le "nettoyeur haute pression" que vous évoquez n'était*il pas exactement ce que vous dénoncez : un coup de pub, comme vous dites, puisque après 10 ans de Sarkozy, d'abord au Ministère de l' Intérieur puis à la Présidence, rien n'est réglé et au contraire la situation a empiré...La faute de "la gauche" ???
- "donner carte blanche aux forces de police" ? Ce n'est plus un état de droit, ce que vous préconisez...Dans une société organisée, personne n'a "carte blanche" mais tout le monde est tenu par la Loi !
C'est plus rigolo que de demander de la rigueur et du travail serieux aux magistrats, chantres de l'ideologie de la bien-pensance...
RépondreSupprimerMarseille, la rebelle. Placée sous la surveillance des canons de Louis XIV ou sous tutelle dans les années 30. Marseille la ville sans nom, détestée par le pouvoir central car trop bruyante, trop remuante. Marseille est une ville trop.
RépondreSupprimerAu début des années 90, Robert Vigouroux entame la recomposition de la ville. Son port de commerce plonge dans le déclin. Plutôt que d’interroger le patronat portuaire on accuse les dockers et la CGT de conduire le port et la ville à leur perte alors que la désindustrialisation est menée tambour battant. Les industries ferment les unes après les autres sans réaction sérieuse des pouvoirs publics. Avec elles, elles entraînent les petits commerces, misère et la précarité s’installent dans l’est et le nord de la cité.
La réparation navale est sabordée, les industries traditionnelles de Marseille, savonneries, tuileries, huileries etc., sont liquidées les unes après les autres. La recomposition de la cité a commencé. Dans le même temps, la droite marseillaise fait construire des hôtels de luxe à tour de bras et des immeubles de grand standing sur le front de mer du côté de la Pointe rouge et du parc Borély. En dix ans, les immeubles poussent comme des champignons. Les habitants des quartiers populaires s’entassent dans des taudis ou des cités HLM laissées à l’abandon.
Marseille était une ville particulière. Dans les autres grandes cités, la bourgeoisie qui habite dans le centre-ville. Pas à Marseille. Depuis 1720 et sa grande peste, elle a fui le centre au profit des quartiers sud et des communes en périphérie. Ici, habitent les marins, les pêcheurs, les dockers et au fil du temps les immigrés qui arrivent par le port.
Cette situation ne peut plus durer. De Robert Vigouroux à Jean-Claude Gaudin, la bourgeoisie part à la « reconquête du centre-ville » ce sont leurs propres mots. Ils vident le quartier du port et ses alentours de sa population grâce aux opérations « Euroméditerranée » et « plan Canebière ». Les couches populaires sont repoussées vers les quartiers nord et est. Ces opérations sont présentées comme les outils de relance de l’économie et notamment du port de commerce. Il s’agit, en fait, d’une opération immobilière et de requalification urbaine.
De fait, la ville se trouve coupée en deux. Nous retournons à la vielle conception du Moyen-âge de la cité avec d’un côté la ville haute et de l’autre la ville basse. L’une, riche et prospère (on y trouve un grand nombre d’assujettis à l’ISF) ouverte sur le monde et l’autre, pauvre, précarisée repliée sur elle-même. La conception néo-libérale de la ville conduit à la constitution de ghettos pour riches et de ghettos pour pauvres où le seul lien entre les citoyens et l’Etat c’est la police. La présence des services publics est réduite au minimum, les écoles laissées à la dérive, les transports en commun sont rares.
Pour attirer des investisseurs, des touristes riches, la politique menée par Jean-Claude Gaudin tourne le dos aux Marseillaises et aux Marseillais. L’Etat et la municipalité ayant déserté le terrain, ils laissent la place à la pègre qui tient la ville avec la complaisance des politiques pourvu que la cité reste calme afin de favoriser les affaires licites ou illicites.
Maurice Brandi a une vraie plume de journaliste, même s'il est un jeune retraité de LA MARSEILLAISE...Il continue à écrire sur différents supports et notamment sur le site "TOUS A GAUCHE" dont vous trouverez le lien sur le menu déroulant à droite des pages de ce blog !
RépondreSupprimerJe suis heureux qu'il honore (le mot va lui déplaire fortement !) ce blog de sa participation...Cette dernière contribution est en même temps détaillée et concise : l'essentiel y est écrit sur Marseille dans une perspective historique, économique et politique. Je rajouterai simplement, comme pour illustrer le propos sur le centre ville et les banlieues, que l'itinéraire du tramway (qui "double le métro, ou à peu près), qui s'abstient soigneusement de créer un lien entre les quartiers, est évocateur de ces déséquilibres. En se promenant dans Marseille et en regardant les panneaux, j'ai longtemps cru que le Maire s'appelait Kaufmann, et Broad son premier adjoint ! Il y a également un dénommé Georges, 5ème du nom, qui a fait des ravages dans mon quartier ! De même, la fameuse L 2, éternel chantier, défigure des quartiers entiers et les travaux ne profitent pas à une requalification de l'espace public comme on aurait pu s'y attendre...La politique d'urbanisme, depuis des décennies,tourne le dos aux besoins de développement harmonieux de la ville pour privilégier les opérations immobilières lucratives. Cela n'est pas une spécificité de la municipalité actuelle mais dure depuis bien longtemps, avec Vigouroux mais aussi sous les mandatures de Gaston Defferre ! Tout n'est pas à jeter dans les initiatives de ces différentes équipes municipales, mais les choix fondateurs, il faut le constater, sont à mille lieux de répondre aux véritables besoins de la population et favorisent effectivement le développement de zones contrôlées par les voyous !
Bonjour,
RépondreSupprimerMais ces politiques n'ont pas fait de coup d'état. Que je sache, comme pour les présidentielles, les législatives, les sénatoriales, les municipales... tous nos dirigeants politiques ont été élus dans les règles du droit. Donc c'est aux citoyens de faire mea culpa de leurs errements de choix... que ce soit à Marseille, à Istres ou ailleurs.
Il y a la sécurité, les transports favorisant les mêmes quartiers mais aussi d'autres activités etc .. comme l'eau
Je viens de lire que sur MPM la gestion de l'eau était en cours de renégociation regroupant les anciens contrats sur 1 seul contrat.
Dans l'article il ne m'a pas paru que EELV qui réclamait (imparfait donc du passé) à juste raison une gestion publique se soit opposé à ce contrat unique qui semble aller vers Véolia ? cad un renouvellement hors service public donc du privé. Comme si c'était inéluctable vu l'histoire passée comme si on ne pouvait pas changer. Serait ce une conséquence de l'alliance contre nature entre les Verts et le PS au niveau gouvernemental déclinée au local? Quel a été la position des autres opposants, le PC..? Je ne sais.
Conclusion: nous avons les élus que nous avons mis en place... et malheureusement la minorité doit en supporter les conséquences. Quant aux autres ils ont fait leur choix, ils doivent en supporter aussi les conséquences mais ils en sont responsables.
On pourrait compléter non exhaustivement la liste de Maurice Brandi 12h45,que Marseille c'est aussi un centre de recherche contre le cancer avec le CRAC/Paoli Calmettes, Luminy avec avec un pôle reconnu internationalement de recherche en bilogie et mathématique pure, (je cite car mon frère ainé Jean Marion y a contribué fortement dans les années 70/90 et j'en suis très fier), des entreprises comme la Comex également mondialement connu pour l’ingénierie sous marine, les moteurs Baudoin que l'on a laissé à l'abandon ... qui ne connait le sucre St Louis dont un ancien directeur Desbief fut avec la Croix Rouge à l'origine de l'Hôpital Desbief, en cours de fermeture pour un nouvel établissement ultra moderne et ce, conjointement avec Ambroise Paré, à l'ouest de Marseille.
RépondreSupprimerSans compter que Marseille fut dans les funestes années 40 le refuge de nombre de personnes et institutions du monde artistique et intellectuel; A ce sujet je vous invite à lire l'excellent ouvrage "la vie intellectuelle et artistique à Marseille sous l'occupation" de JM Guiraud.
C'est aussi, sauf erreur, qu'à Marseille fut créé le 1er centre Emaüs à la Pointe Rouge au début des années 50. Je me souviens y être allé alors que je n'étais qu'un enfant.
Oui il y a des problèmes mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Les expressions du style: "il n'y a pas plus de délinquence à Marseille qu'ailleurs" me laisse septique... Ce qui me semble grave c'est la banalisation du mépris des régles. Les élus (de tous bord) ne sont pas dans l'exemplarité, les affaires sont bien plus nombreuses qu'ailleurs et surtout meme contre toutes évidences c'est le déni qui prime. Comment voulez vous que les jeunes comprennent les régles et le respect??? Hier Anigo justifiait l'arrivée à l'OM de Barton hooligan notoire du football...quel exemple !!! il parait que les maillots avec Barton au dos vont s'arracher. Ceux qui devrait donner l'exemple ne sont pas exemplaire... c'est aussi ça qu'il faut changer!
RépondreSupprimerAttention jemamo, s'il ne faut pas être excessif dans un sens, il ne faut pas l'être dans l'autre. Franchement, avoir comme seul exemple l'OM et ressortir le discours récurent sur les élus "tous pourrisé" me paraît être une exagération dans l'autre sens. Ce que je veux dire ici, c'est que la situation à Marseille mais comme partout ailleurs dans les grandes agglomérations, est la conséquence directe d'idées qui ont été mises en oeuvre sur le terrain économique (la désindustrialisation, la suppression des services publics, la réduction du nombre de fonctionnaires partout dans la police comme dans l'éducation ou les hôpitaux publics, la fermeture de bureaux de Poste) comme sur le terrain social et culturel. Il ne s'agit pas de justifier et d'accepter la délinquance de tout poil mais d'en analyser les causes profondes et réelles pour en tirer les meilleurs remèdes possibles.Quant aux élus, pour quelques pourris qui ont trempé les doigts dans la confiture ne jetez pas l'opprobre sur ceux qui font bien leur boulot. J'en connais beaucoup à Marseille à droite comme à gauche qui font bien leur travail et qui bien souvent font deux journées dans une. Ils s'occupent des affaires de la cité après avoir fini leur travail en entreprise. Attention j'ai les noms.
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