ELLE A BON DOS , LA CRISE !



en foire : tous contre
LES PEUPLES !
Leur règle d'Or, c'est le Capital !
La Libye, la Syrie,
ce sont leurs terrains de chasse !
Leur mission, c'est affamer les Peuples pour sauver le capitalisme !
Les uns sont de droite,
Les autres seraient de "gauche" !!!
VOUS Y CROYEZ , VOUS ?
L'histoire récente nous l'a encore démontré : pas de révolution sans parti révolutionnaire ! Celui-ci reste à reconstruire sur ses fondamentaux. C'est la tâche la plus urgente pour ceux qui veulent réellement le changement.
RépondreSupprimerRésister, c'est créer ! (Deleuze)
André Baudin http://www.facebook.com/pages/Saltimbanque-G%C3%A9rard-Gelas-par-Andr%C3%A9-Baudin/148485228587911?v=info#info_edit_sections
Merci, André Baudin, pour cette première contribution sur ce blog ! Le problème de l'organisation me semble aussi être une priorité...Toutefois, je pense qu'il convient d'avoir une appropriation collective des "fondamentaux" pour susciter l'adhésion et l'implication, non seulement d'une "avant-garde consciente", mais aussi de larges catégories de travailleurs ! La re-définition d'un projet de société, de voies de passage démocratiques me paraît devoir accompagner la reconstruction d'une organisation puissante ayant vocation à devenir majoritaire et gouverner...
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerSouvent je compare ce que l'on appelle "la crise" à la grippe. La crise n'est pas comme la grippe un évènement, une situation naturelle inéluctable.
La crise dans la bouche des politiques et de leurs amis/alliés serait comme la grippe, quelque chose qui nous tombe sur la tête sans savoir pourquoi, comme si c'était "comme ça".
Eh bien non, la crise a des origines connues créée par les politiques libérales.
A remarquer, que lors de la chute de l'Union Soviétique, la droite avec juste raison mettait en exergue la "crise du communisme soviétique". Mais curieusement la crise actuelle n'est pas affublée d'un qualificatif. C'est la 'crise" tout court comme on dirait il y a la "grippe".
Et pour cause! C'est bien le libéralisme qui est en cause. et la racine des maux de nos économies.
Donc il ne faut pas s'étonner que le PS use des mêmes vocables que la droite car il ne rompt pas avec le libéralisme.
D'où la notion actuelle absurde de "droite" / "gauche" alors que le clivage est "libéralisme" ou "non-libéralisme". Tout au plus le PS met quelques pansements sans chercher à guérir. On peut retrouver là le mythe de Sisyphe car on ne sort pas de la boucle infernale.
Ce clivage a été très marqué lors du référendum sur le projet de constitution européenne où l'on a vu la droite classique et le PS appelant à voter pour un texte ultra libéral.
Pour le blog de BB:
RépondreSupprimerje propose d'y ajouter le lien d'Attac qui œuvre depuis plus de 10 ans à l'ouverture d'esprit des citoyens et démonte les mécanismes du libéralisme avec en tête l'OMC, l'AGCS (un des accords de l'OMC), le FMI .... ce sont ces organismes internationaux indépendants de tous contrôles (y compris de l'ONU) qui établissent les bases de ce libéralisme mortifère.
Souvent on entend dire "c'est pas moi, c'est l'Europe".. sauf que cette Europe libérale s'appuie sur les dictats de l'OMC.
La destruction de nos services publics dont l'énergie, le transport, la santé ... est le résultat de l'application stricte des textes de l'AGCS. En gros, il faut "libéraliser" cad privatiser tout ce qui n'est pas régalien.
Bonjour René !
RépondreSupprimerPleinement en accord sur la "ligne de démarcation", je pense toutefois que ces vocables de droite et de gauche sont tellement ancrés dans l'esprit des gens qu'on ne peut y échapper totalement!
C'est forcément réducteur, mais "ça parle" ! Si on dit aujourd'hui que le PS est libéral, ou que c'est un parti de la bourgeoisie, cela renvoie à des réalités mais cela risque aussi de rester un discours d'"initiés" peu accessible pour le grand public ! Les Français n'ont pas voté Hollande, ils ont voté "à gauche" pour chasser "la droite"...
Pour le lien d' ATTAC, aucun problème, bien sûr !
RépondreSupprimerBonjour. Le parti socialiste n'a pas changé.Il a toujours été le parti des radis depuis l'époque de mon grand pere, le rose rouge est seulement pour l'apparence, dedans c'est blanc. Ils ont abandoné les républicains espagnols, ils ont cassé de l'indochinois puis de l'algérien, ils nous ont envoyé nos fils en irak, ils ont envoyé la troupe contre les travailleurs. Vous attendez pas à ce qu'ils deviennent des démocrate sinceres, faut pas se sucer le doigt
RépondreSupprimerBonsoir "fierté des ouvriers" ! Je ne le dirais pas de la même manière et surtout d'une façon aussi imagée que la vôtre, mais pourrais-je vous donner tort ?
RépondreSupprimerfaites attention, les gars, pour gouverner, il faut des alliances, et on aura l'air malin quand il faudra s'allier aux socialo après les avoir descendus comme ça. on sait que c'est que des pourritures, de droite, des arrivistes et des voyous, mais on a besoin d'eux, alors on le pense mais on se le dit qu'entre nous
RépondreSupprimer"Camarade Istres", vous me pardonnerez certainement d'avoir une conception de l'honnêteté politique un peu différente de la vôtre !!!! Si nous pensons que les citoyens ont envie et besoin de nouvelles pratiques, je ne pense pas que tenir un double langage soit la bonne voie ! Donnons nos arguments, soumettons les aux gens, débattons, tentons de convaincre, mais n'appelons pas à voter Hollande en faisant voter pour un autre en sous-main, car c'est à ce genre de calcul horribles que conduisent de tels raisonnements, me semble-t-il !
RépondreSupprimerEffectivement, le double langage ne peut qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui disent "tous des pourris". Comment faire confiance aux tenants de ce double langage?
RépondreSupprimerLa solution passe par la formation, cad l'apport de notions pour la compréhension d'un minimum de politique et d'économie. Cela passe aussi par un déformatage des esprits. Malheureusement la majorité des médias n'y contribuent pas, bien au contraire.
L'école doit, devrait, nous apprendre à apprendre pour avoir des outils intellectuels aidant à rendre notre esprit critique afin de ne pas s'en laisser conter (et compter).
C'est la formation, qui permet comme le dit BB, d'argumenter, de convaincre et de contrer l'argumentation opposée.
Ce n'est pas pour rien qu'existent les universités d'été des parties politiques, quel que soit leur bord, et associations engagées comme Attac, le Mpep...
J'ai beaucoup appris avec celles d'Attac en Arles.
Mais il est aussi vrai, que ces universités d'été (ou autres) n'attirent que des personnes ayant déjà un certain engagement.
Les débats, ici ou là attirent toujours les mêmes personnes.
Quelle est la solution? Je n'ai pas de réponse toute prête; Mais il me semble que la TV en particulier pourrait jouer un rôle important, tout en restant neutre, si nous avions des émissions moins débiles, où toutes les chaînes se copient et s'enfoncent dans le people et de re-re- diffusions de feuilletons qui sont souvent des copies-collés.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerJe pense, René, que tout comme nos ancêtres ont dû apprendre à lire et à écrire pour se libérer de l'esclavage, les travailleurs aujourd'hui ne sauraient se libérer de l'exploitation capitaliste sans apprendre à "lire et écrire" l'économie ! Par exemple, si chacun de nous était instruit sur la formation des prix, si celle-ci nous était dévoilée en toute transparence, cela donnerait à chacun des raisons évidentes de protester en connaissance de cause. Pendant longtemps,depuis 1979, j'ai prêché dans le désert auprès de mes partenaires des Comités d'Entreprise : établissez deux budgets du CE, l'un selon les besoins des travailleurs, l'autre selon les moyens que vous donnent les finances du Comité...Vous montrerez clairement ainsi le décalage entre besoins et moyens et là ça change tout ! Parce que si on se contente de dire qu'on ne peut pas faire telle prestation ou activité, il va y avoir une réaction de fatalisme, si on montre qu'il faut réclamer, revendiquer davantage de moyens pour répondre aux besoins, on pose les bases d'une action collective ! Je ne suis pas certain, loin s'en faut, d'avoir souvent été suivi dans ma suggestion et pourtant je demeure persuadé que des syndicalistes élus au CE ne sont pas des "gestionnaires de moyens"...mais des militants ouvriers !De la même manière, quand les lois Auroux ont enfin accordé le droit de "mettre le nez" dans les comptes de l' Entreprise, ne fallait-il pas former systématiquement tous les militants à la lecture d'un compte d'exploitation ou l'analyse d'un bilan ?
Tout cela pose à mon sens 3 problèmes majeurs :
- la conscience qu'il y a une dialectique droits/devoirs (pouvoir contrôler/être capable de la faire) que les syndicats ont quelquefois oubliée
-la nécessité impérieuse de l' ÉDUCATION, dans et hors système scolaire, et il faudrait parler longuement ici de l' ÉDUCATION POPULAIRE
- LA PRISE DE CONSCIENCE que si la bourgeoisie a ses spécialistes, ses experts, les travailleurs doivent les avoir aussi, et même encore plus !
Par exemple, à quoi sert un "comité citoyen" dans une commune si les citoyens se font rouler dans la farine par l'adjoint aux finances doublé de son directeur de cabinet éminent spécialiste financier ?
Tirer vers le haut, dans le domaine de la connaissance, de l'instruction, de l'éducation, il ne faut jamais y renoncer !
Monsieur Bourely, vous parlez comme un livre. Mais la réalité c'est que l'éducation est devenue impossible à réaliser car la télévision est trop forte, Gala et Voici sont trop forts, et tout cela ça entraine les gens plus vers l'extreme droite que vers vos idées. Pourquoi, parce que il faut être tres borné et tres con pour croire la mere le Pen et que TF1, M6, la presse people et les propos de comptoir tenus sur les forums et sur les blogs (je parle pas du votre sinon je n'y serai pas) rendent les gens tres con, donc il y a plus rien à faire. excusez moi d'être aussi direct mais ça me démangeait en lisant votre réponse.
RépondreSupprimerBonjour Ange, vous n'avez pas à vous excuse...Vous vous exprimez, c'est tout ! Je ne partage pas votre vision pessimiste qui devrait nous conduire au suicide collectif ;)
RépondreSupprimerDans les supermarchés, les produits à vendre en priorité sont toujours placés en tête de gondole et/ou à hauteur des yeux et des mains. Les autres sont soit sur des étagères du haut ou du bas.. ce qui nécessite de la part du chaland un petit effort. De plus il faut lire le contenu des produits (composition, prix unitaire au kg, l ...)? Ceci nous concerne tous à titre de consommateurs. Ce comportement de consom'acteur intervient directement dans notre budget familial mais aussi en macro économie dans les choix que nous faisons. D'où viennent les produits, par exemple? Quelle composition?
RépondreSupprimerLes associations de consommateurs nous guident dans ces choix.
Pour notre comportement médiato-politico-économique-(néologisme) c'est pareil. Nous nous devons d'avoir des comportements responsables donc avoir les clés de lecture de ce que l'on nous présente. Donc ne pas se laisser tenter par l'étagère devant notre nez imposée par les médias. Cela passe par la formation, l'information.
C'est là qu'entre en jeu "l'éducation populaire" dont vous faites référence. Attac, que je citai plus haut, est une association 1901, agréée officiellement "d'éducation populaire".
Ne soyons pas des "mougeons" comme j'ai pu lire sur un forum.
Surtout pas des mougeons !!! Ne nous laissons pas manger la laine sur le dos, évitons qu'on nous plume !
RépondreSupprimer« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »
RépondreSupprimerBertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)
Bien oui , l' éducation est primordiale mais que faire devant la presse , les médias essentiellement de droite et un Parti Sournois dirigé par Hollndréou qui nous ment, nous trompe
Quand maintenant je dis que la retraite par exemple , il nous ment , 60 ans oui mais avec des conditions tellement bornées que cela en est risible pour ne pas pleurer , je passe pour l' emmerdeur qui n'a rien compris et qui critique toujours
Merci, Micmousse, d'être l'"emmerdeur" ! Car tout est tellement réel, depuis la citation de Brecht jusqu' à l'exemple de la duplicité du PS...
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