LES PRINCIPALES RÉACTIONS :
Jean-Vincent Placé (Europe Ecologie Les Verts) : "La droite se maintient, et je dis attention aux électeurs de gauche", "Je suis inquiet de la dérobade de Mr Guéant", "Il y a une dynamique de soutien à l'action menée par le président de la République, le Premier ministre et son gouvernement pluriel".
Pierre Laurent (Secrétaire national du PCF)
Dimanche prochain, un groupe Front de gauche peut être élu à l'Assemblée nationale au sein d'une large majorité de gauche. Le pays pourra compter sur les députés qu'il comptera pendant cinq ans.
J'appelle ce soir à battre, partout dimanche prochain, les candidats de droite encore en lice, à barrer la route de l'Assemblée nationale aux candidats du FN et à élire, en se rassemblant autour des candidats de gauche les mieux placés, une majorité de gauche forte d'un groupe du Front de gauche.
Marine Le Pen : "L’échec de Jean-Luc Mélenchon démontre la déconnexion totale entre lui et l’électorat populaire", "Compte tenu de l'abstention et d'un mode de scrutin profondément anti-démocratique qui depuis 25 ans a privé des millions d'électeurs de députés, nous confirmons ce soir notre position de troisième force politique de France".
Arnaud Montebourg : " un hommage est dû a Jean-Luc Mélenchon qui a décidé d’affronter le FN", "Non, il n'y a pas de vague rose mais une inversion symétrique des résultats de 2007", "Il y a un désaveu de la droite et une marque de confiance à la gauche. Je note que les projections en sièges nous donnent quasiment la majorité absolue au PS, plus nos alliés qui sont forts".
Marie-George Buffet : "On peut reconnaître le mérite de cet homme qui n'a pas cherché à être élu à tout prix, qui a cherché à mener un combat sur les valeurs (...). Je dis merci à Jean-Luc Mélenchon", "J'espère surtout qu'on aura un groupe du FG pour que la gauche réussisse. Nous avons une volonté d'avoir une démarche très constructive pour aider la gauche à répondre aux attentes populaires"
Jean-Luc Mélenchon : "Malheureusement ça ne suffira pas, notre concurrent à gauche reste devant nous, c’est donc lui qui sera au second tour et pas moi", "C'est le coeur paisible que je vais quitter cette scène mais pas ce département", "On peut considérer que Marine Le Pen a vampirisé la droite".
Jean-Marc Ayrault (premier ministre) : "Il ne s'agit que du premier tour, tout se jouera dimanche prochain", ""Le changement vient de commencer, il doit s'engager dans la durée", "Mais pour aller plus loin il faut dimanche prochain une majorité à l'Assemblée nationale car les autres engagements du président de la République nécessitent des réformes et sans majorité, aucune loi ne pourra être votée", "Soit le président de la République dispose d'une majorité large et cohérente et le changement que vous avez choisi le 6 mai pourra être mis en oeuvre, soit ce n'est pas le cas et alors le redressement du pays dans la justice ne pourra être engagé".
Ségolène Royal : "Les français ont voulu donner une majorité au changement, ce qui doit permettre au parlement de mettre en œuvre le travail du gouvernement", "J’appelle le Front de Gauche et les Verts à se rassembler", "Si j'ai l'immense honneur d'être la députée de La Rochelle et des 20 communes qui entourent La Rochelle, oui je serai candidate à la présidence de l'Assemblée, en accord avec le Premier ministre et le président de la République".
Vincent Peillon : "Il faut à tout prix une majorité au second tour la semaine prochaine pour redresser ce pays".
Stéphane Le Foll (ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire) : "Pour moi, 46% dans une circonscription dont je rappelle qu'elle était à droite depuis 1958, c'est une performance qui nous encourage et qui nous donne énormément de responsabilités pour la suite", "Il faudra confirmer avec un beau deuxième tour".
Jean-Pierre Raffarin : "Nous ne pouvons pas avoir d’accord politique avec le FN car nous n’avons pas les mêmes valeurs".
Cécile Duflot (ministre du logement et secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts) : "Je dois être plutôt heureuse du score des législatives ce soir qui est en net progrès", "Je souhaite que le Front de gauche travaille le plus possible avec la majorité".
Eric Coquerel (chargé des élections au Parti de gauche) : Avec 6 à 8% selon les instituts, "notre résultat est certes en-dessous de la présidentielle (11,1%) mais il faut attendre", "Un score double du PCF en 2007" (4,3%).
Martine Billard (coprésidente du Parti de gauche) : "les français ont choisi de tourner la page de l'UMP", "Ce qui me frappe c'est l'abstention", "la vie démocratique qui se focalise sur la présidentielle, ce n'est pas un bon signe de vie démocratique", "Il n'y a pas une mobilisation massive ni un raz-de-marée côté socialiste".
Jean-François Copé (secrétaire général de l'UMP) : "Ce qu'on ne dit pas c'est que l'UMP emporte un score qui est supérieur au PS", "Les jeux ne sont pas si faits que cela", "Il ni aura pas d’alliance avec le FN", "Je note que les candidats du PS font une alliance systématique avec l'extrême-gauche de M.Mélenchon. Doit-on cautionner une telle alliance électorale? Je n'en suis pas si sûr".
Martine Aubry (1er secrétaire du Parti Socialiste) : "Les français on dit leur soutien au changement", "La gauche a aujourd'hui un score qui est beaucoup plus élevé qu'au premier tour en 2007", "Pour redresser le pays, il faut aller votez la semaine prochaine", "Je pense que rien n'est joué. Comme toujours, il faut en appeler à la mobilisation. Comme toujours aussi, malheureusement, il y a 20% de Français en moins qui vont vers les urnes. Je crois qu'il faut leur dire très clairement, si vous voulez aider le président de la République pour redresser le pays (...) allez voter la semaine prochaine et confortez encore les partis de gauche qui soutiennent sans hésitation le projet du président de la République".
ET VOUS , quelle est votre réaction ?
Si Mélenchon s'était présenté, comme les autres ténors de la politique,dans une circonscription sur mesure pour lui, il aurait été élu. Il a eu le courage d'attaquer de front la bête immonde. Malheureusement, dans son fief c'est le dragon qui a terrassé St Georges. Il a fallu du courage qui n'a pas été payé de retour. Et, il n'est pas en déconnection totale avec l'électorat populaire mais en déconnection totale avec un électorat d'abrutis. Et c'est tant mieux!
RépondreSupprimerUn petit mot rapide car ma vie n'a pas radicalement changée hier soir et je dois travailler! Mais bon, comme je l'avais dis sur un autre échange, je pensai qu'il était bon que le président nouvellement élu ai les moyens d'aller au bout des idées pour lesquelles il a été élu par le plus grand nombre(et pourtant je n'avais pas voté pour lui, mais je n'ai pas l'orgueil de penser avoir la science infuse). On ne pourra que féliciter la capacité de mobilisation et de soutien du clan gauche et accueillir avec bonheur les bonnes idées de tous. La droite continue à se montrer assez pitoyable dans la gestion de son désavoeux. Voilà ma petite analyse de surface vite fait entre la préparation de mes filles pour l'école et ma journée qui démarre. . . Bonne journée à tous
RépondreSupprimerBonjour aux deux premiers participants au débat !
RépondreSupprimerGilbert, je suis assez d'accord sur le fait que Mélenchon aurait pu avoir une relative tranquillité dans cette élection et qu'il a eu le courage d'aller porter le fer contre la fille du Chef !
Cela dit,je crois que l'économie ne se fera pas, dans cette mouvance politique, de l'analyse complète des causes de l'échec ! Car il me semble y avoir tout de même un échec en terme de stratégie : à cet instant, on ne sait pas s'il y aura un groupe à l'assemblée, il se pourrait fort que le Front de Gauche y perde en nombre de députés, des "ténors" (JP Brard...R.Muzeau...) sont battus dès le premier tour, etc. Je vois dans ces élections le triomphe de la social démocratie et de l'alternance convenue avec la droite, l'hyper banalisation du FN et son enracinement hélas durable dans des couches de la société...Et cette fois, il ne faudrait pas se contenter de dire que c'est la faute des autres !
Stéphane, le président Hollandréou a sa majorité...Elle sera ample, confortable, solide. Présidence, Gouvernement, les 2 assemblées, les Régions, les départements, le communes !!! Ils vont tout truster ! Quel en sera le résultat pour les citoyens ? Pour moi, cela n'augure rien de très positif. Bonne journée !
RépondreSupprimerLa VAGUE ROSE annoncée a tout d'une vaguelette.L'Ump résiste bien et le grand vainqueur c'est le FN. Vainqueur parce que ses thèses, bien que dangereuses, sont maintenant dans les têtes de nos concitoyens. Vainqueur, parce qu'on pense comme lui sans faire attention. Vainqueur parce que Marine a réussi la dédiabolisation. Donnez lui un peu de pouvoir et tout changera, regardez à Toulon, à Vitrolles, à Marignane, ils se sont fait dégager et pourtant ils avaientr été élus largement. Ils se sont fait dégager parce que ils ont montré qu'ils géraient de manière autoritaire, dictatoriale, raciste et qu'en plus ils trempaient dans les mpagouilles (voir les condamnations). Les gens il faut leur mettre le nez dans la merde pour qu'il comprennent.Elisez la fille du furher à l'assemblée nationale et vous verrez bien qu'elle esdt pas du coté du peuple.
RépondreSupprimerPartout dans les bureaux de vote, on dit "a voté".
A hénin beaumont on a dit "a dégueulé"
Pour moi non plus Bernard, et tu sais que je souhaitai un parti libre d'influence donc ni PS ni UMP mais un parti frais et neuf. Je crois en l'idée d'alternance mais pas en deux forces qui se neutralisent. Le PS a été choisi, c'est un fait, et bien qu'il ai les moyens de bosser et d'aller au bout de ses idées. On pourra au moins en tirer un bilan fiable et . . . . changer !Le contre pouvoir appartiendra au peuple dans la rue, cela me parait plus utile que de le confier à une force politique. Le seul parti qui aurait été crédible dans ce role est le FG, gageons que Hollande s'enrichiera de ses idées.
RépondreSupprimerMélanchon a voulu régler un compte purement personnel, il s'est cassé les dents pour la deuxiéme fois, on ne prend pas les électeurs pour ce qu'ils ne sont pas, un peu comme Bayrou qui doit disparaitre bien plus que Mélanchon qui lui c'est certes planté mais avec les honneurs, la politique n'est pas un jeu et si Marine est élue...merci Mélanchon et c'est une réalité n'en déplaise à ses fans.
RépondreSupprimerJe l'avais dit la victoire d'un jour n'est pas celle du lendemain, il faut rester humble et discret, c'est la France ! et la vie !!
Bienvenue à tous ! Je vais tenter de donner l'état de ma réflexion en répondant en même temps à la deuxième intervention de Stéphane et à la contribution d' Hubert ! Il est question du Front de Gauche:
RépondreSupprimerpour moi, il y a en même temps pour cette union de partis une immense réussite et un échec !
La réussite se situe dans le domaine du réveil des consciences de la gauche radicale et dans la re-mobilisation de forces populaires incontestables, qui regroupent les forces du NON de gauche radicale au traité constitutionnel, les syndicalistes, les associatifs, les humanitaires, etc.
Le plus important de cette réussite me semble résider dans la prise de conscience de plus en plus importante que l'austérité, de droite ou de gauche, n'est pas une fatalité et de la possibilité de résistance des Peuples aux marchés! Cette réussite là est une prise de conscience fondatrice de l'avancée vers la "révolution citoyenne".
Selon moi, il y a aussi échec ! Je demande par avance aux "militants" de me pardonner : je ne suis membre d'aucune formation politique et ne dispose pas d' "éléments de langage" transmis par la réflexion collective ! Je livre donc, avec sans aucun doute des insuffisances et/ou des maladresses, un avis personnel...
Je pense que la perspective de perdre la moitié des députés sortants dans un groupe parlementaire déjà faible est effectivement un échec! Je pense qu'il y a des réussites idéologiques qui peuvent temporairement être accompagnés de déroutes électorales ! Avec la dynamique créée par la campagne de la présidentielle, comment expliquer le recul par rapport à 2007 ? Il me semble que les militants du FG ne peuvent faire l'économie de cette analyse !
Quelques questions, en vrac :
- le système institutionnel n'a t-il pas contraint le fg à ne pas aller aussi loin qu'il l'aurait souhaité dans "une autre manière de faire de la politique" ? De vieux schémas politiciens n'ont-ils pas été reproduits durant cette campagne (le chef tribun plutôt que les témoignages à la tribune de simples gens partageant expériences et réflexions par exemple) ?
- le FG s'est-il adressé à son véritable "cœur de cible" ? Le SMIC à 1700€ c'est bien, mais cela concerne combien de travailleurs et est-ce le début d'une révolution ? Ne fallait-il pas commencer à évoquer le "revenu minimum vital" qui implique beaucoup plus de monde et qui est un changement fondamental dans la manière de concevoir la structure des solidarités, qui ouvre la voie à un changement profond de société ?
- Le Fg a-t-il pris la peine de développer ses arguments en direction des classes moyennes apeurées par la hardiesse économique des propositions ? Par exemple, comment allons-nous aider les TPE, par "transfert" d'effort fiscal, à assumer les augmentations de salaires ?
Il y a bien des points à mon sens sur lesquels nous sommes soit restés dans le slogan, soit nous avons asséné sans expliquer !
Enfin et surtout, la position à l'égard du PS me semble avoir mis dans l'embarras bon nombre de citoyens :
-nature profonde de ce parti et de la social démocratie
-être dans la majorité présidentielle ?
- couvrir par le silence les turpitudes financières ?
- ne pas remettre en cause la règle immuable de la "discipline républicaine" ?
- laisser croire qu'un FG fort peut peser sur les choix de société du PS ?
Il y a encore bien des questions à soulever...
Mais essayons, pour une fois, de ne pas nous contenter de dire : "c'est la faute des autres" !
le front de gauche est une calmité. Mélenchon veut tuer le PC
RépondreSupprimerBonsoir "jpp"...Vos initiales sont celles d'un célèbre footballeur qui a laissé son empreinte à Marseille ! Cela explique-t-il la rapidité et la sécheresse de vos propos ???
RépondreSupprimerIl n'est pas exclu que Monsieur Mélenchon veuille "tuer" le PC, je ne suis pas dans sa tête ! Il n'est donc pas exclu non plus que sa stratégie, pour parvenir à une transformation profonde de la société, soit de rassembler toutes les forces de la gauche radicale pour donner un véritable écho à leurs positions communes !
Je ne me suis malheureusement pas planté dans mes prévisions. Si vous reprenez mes articles sur lebdj et labdj, ce qui arrive, je l'avais vu venir, enfin, Maxime GREMETZ, avant moi puisqu'il l'avait senti dès la campagne pour le TCE. Je ne regrette pas mes votes depuis. J'ai été sensible aux discours de mes camarades, je les ai suivis, jusqu'à Dimanche, jour de ma décision de ne plus cautionner. Certains se réveillent, Melenchon va disparaitre à Bruxelles, et le choeur de ses fans nous disent, dans un discours bien rodé, que c'es mieux ainsi, parce que le danger vient de là-bas. Foutaise ! Il n'a rien perdu, il n'a juste pas gagné une médiatisation plus longue, il rentre dans l'anonymat des députés européens. Je ne tiendra que la liste des actions sur lesquelles il sera désormais, elle sera plus courte que celle de ceux sur lesquels il ne sera pas. Le PCF doit réunir un congrès extraordinaire, et la direction doit présenter sa démission. Il est grand temps, pour lutter efficacement contre le FN de se mettre aux côtés du peuple, de se battre autrement que sur une tribune pour ceux qui souffrent. Exit Melenchon, Pierre Laurent, dehors, place à un PCF du peuple, qui ose aborder sans tabou tous les sujets qui concernent les gens sans honte, si ça intéresse le peuple, il faut que le PCF s'y mette sans angélisme, mais il va falloir drôlement mettre les mais dans le cambouis, et ça, un ancien redan chef de journal sans lecteur, apparatchik héritier, ne sait pas le faire
RépondreSupprimerMon cher Jacques, avec ta "générosité verbale" habituelle, sans détour,tu nous livres ton avis ! Permets moi d'y trouver matière à réflexion et à débat, mais de ne pas le partager !
RépondreSupprimerIl y a sans doute eu quelques erreurs,la démocratie au sein du PCF a sans doute été défaillante (j'écris sans doute car je n'en suis pas adhérent)...Il y a eu un choix de stratégie qui n'est sans doute pas rentable électoralement, mais il me semble que le long déclin du PC ne date pas de sa rencontre avec Mélenchon ! Par contre, cette stratégie a suscité un mouvement d'une ampleur inégalée depuis bien longtemps, dans la dernière période ! N'est ce pas surtout cela qu'il faut prendre en compte pour l'amplifier et l'utiliser pour la résistance ?
Le déclin du Parti à commencé lorsqu'on est passé de Super Marchais à Super Hue. Melenchon est un camelot, il vent des moulinettes à fromage aujourd'hui, il vendra des aspirateurs demain. Sans aucune fondations (ligne politique) le mouvement n'avait pas d'avenir. Le seul objectif était de faire de la réserve pour le PS, le résulta des législative sanctionne la stratégie adoptée 11 mn après la proclamation des résultats du premier tour. Ceux qui ont été trahis ont eu du mal se lever pour aller voter Dimanche. Immobilisation due à une hypertrophie momentanée su sphincter.
RépondreSupprimerAu premier tour le P.S a , dans l'ensemble ,confirmé les résultats de la Présidentielle et semble s'assurer la majorité dans la future assemblée nationale , alors , comme l'a dit M. Aubry le P.S n'a pas besoin des autres forces de gauche , ce qui reste à confirmer demain, dimanche ...jour du second tour ...peu exaltant lorsque les deux candidats sont , d'un côté du F.N et de l'autre une candidate du P.S "mouillée" que dis-je , trempée , voire même noyée dans "les affaires" , le clientélisme .De plus la logique de la Vème République semble s'être aggravée . Le mot d'ordre dominant était de donner une majorité absolue à François Hollande . Les législatives ,simple confirmation des présidentielles et un taux d'absention à presque 43% sont un problème pour le démocratie parlementaire .En effet, l'hégémonie du P.S à l'assemblée est révélatrice d'une démocratie en crise . L'Extrême Gauche disparaît quasiment , le Centre sera inexistant , les Verts , même soutenus par le P.S ne seront pas plus visibles , quant à l' U.M.P il "s'extrême droitise" et le Front de Gauche se trouve bloqué par la logique de la Vème République. Ainsi, Droite et P.S qui totalisent 50% des voix vont avoir 90% des sièges à l'Assemblée . Le socialistes auront la Présidence , l'Assemblée et le Sénat ce qui peut entraîner le P.S à renouer avec ses anciens démons. Plus que jamais une Révolution Citoyenne et la VIème République s'imposent d'autant que cette position hégémonique du P.S est proche de celles de toutes les organisations sociales démocrates en Europe.
RépondreSupprimerAlors demain ..choix quasi cornélien : discipline républicaine et vote pour une "ripoux" P.S ou bulletin blanc au risque de faire élire le candidat du F.N qui s'implante de plus en plus territorialement et dans l'esprit de la population ,banalisé notamment ,par l' U.M.P et les médias qui n'ont eu de cesse d'opposer les "deux fronts" , comme si le F.N et le Front de Gauche avait quelque chose de commun ; cependant ce genre d'amalgames est ravageur pour des esprits peu critiques, sans mémoire ou hantés par la théorie du "bouc émissaire"
Bonjour Lucie !
RépondreSupprimerJe partage l'ensemble de ton analyse...Mais pour moi, le choix "cornélien" est fait : pour la première fois, je prendrai le risque de faire élire un FN en votant blanc ! Pour des tas de raisons :
- le PS n'a pas été correct avec ses partenaires "naturels" dans cette élection
-la candidate est bien telle que tu l'as décrite, et de plus elle n'est pas investie par le PS qui nous trompe car les turpitudes étaient connues bien avant le 1er tour
-le PS a "joué" avec le FN...je souhaite sincèrement que ça lui retombe sur la tête !
Alors, même s'il y avait un élu FN mais que cela serve d'exemple et de leçon pour réveiller les consciences, je prends le risque !
Bonjour Bernard,
SupprimerJe suis , je l'avoue ,de plus en plus troublée surtout que je n'ai toujours pas "digéré" d'avoir, en 2002 voté Chirac , pour barrer la route au F.N . "Nous" on a toujours fait preuve de loyauté et de respect de la discipline républicaine , alors qu'en face les socialistes ne se sont jamais privés de faire "des coups tordus" . De plus , comme tu le précises , le P.S "n'a pas été correct avec ses partenaires "naturels" et la candidate n'a pas été investie par le P.S....alors , tout en te parlant, en t'écrivant je fais le point ...et tu m'aides en cela...Mais Bernard , tout de même, prendre le risque de faire élire "un facho" ...pourquoi doit-on toujours être amené à choisir "entre la peste et le choléra"?
Compte tenu de la situation actuelle, qui a généré les résultats que l'on sait, je ne suis pas loin de penser que seul un certain chaos permettra à de nombreux citoyens de comprendre enfin qu'il faut réagir !
RépondreSupprimerLe "choc", à Marseille, peut être créé par l'élection du FN dans des quartiers historiquement ouvriers et "de gauche"...Tant pis ! Ou tant mieux, si cela permet aux citoyens d'ouvrir les yeux sur les raisons profondes de cette progression de l'extrême droite, sur la responsabilité écrasante des socialistes malhonnêtes et tricheurs, sur la contrainte dans laquelle, pour notre part, nous nous sommes enfermés, au nom de la "discipline républicaine" !
Il est devenu trop facile pour le PS de mépriser les véritables électeurs de gauche tout en étant assuré d'avoir leurs voix pour être élus au second tour !!! Il est grand temps que la gauche radicale ne s'enferme plus dans des accords d'appareil qui, en échange de quelques sièges concédés et procurant quelques subsides, font l'impasse sur les véritables problématiques ! Des élus sérieusement mis en cause ou même condamnés qui restent en place, un Président "socialiste" qui explique aux grecs que s'ils votent à gauche, on les affamera, ça suffit ! Nos électeurs nous comprennent-ils encore quand nous refusons de "renverser la table" ? Mon vrai regret, quant à moi, n'est pas d'avoir voté Chirac en 2002, mais d'avoir élu Mitterrand en 1981 !